Un chercheur de l’Université Laval a découvert que le virus causant la roséole était capable de véritables tactiques de guerre pour échapper au système immunitaire humain. Véritable virus de Troie, il peut rester caché dans l’ADN de son hôte.
Le virus de la roséole a plus d'un tour dans son sac pour échapper au système immunitaire de ses hôtes. Il peut se faire discret en entrant en latence, sous forme d'ADN flottant librement dans le noyau, et se réactiver périodiquement. Il peut aussi planquer son ADN dans le matériel génétique de son hôte qui le transmettra à ses enfants comme s'il s'agissait d'un simple gène.
C'est le lot d'une personne sur 100 sur la planète; toutes les cellules de leur corps contiennent le génome du virus parce que celui-ci était présent dans la première cellule dont elles sont issues.
«De nombreux chercheurs, moi le premier, croyaient que lorsque le virus était intégré aux chromosomes, il était mort, il ne pouvait se réactiver et causer une nouvelle infection», souligne Louis Flamand, professeur à la Faculté de médecine. L'article qu'il vient de publier dans le Journal of Infectious Diseases apporte de l'eau au moulin de ceux qui pensent le contraire.
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Crédit Photo: Laboratory of Tumor Cell Biology
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