Un jeune chercheur rennais, Thomas Derrien, nouvellement recruté à l'Institut de Génétique et Développement de Rennes (CNRS/Université de Rennes 1), a participé aux récents travaux du projet ENCODE. Les résultats de ses études, publiés dans les revuesNature et Genome Research, ont contribué à reconsidérer le rôle des régions non codantes du génome humain, celles qui sont situées entre les gènes et qui ne sont pas traduites en protéines.
« Ces régions non codantes en protéines sont très majoritaires dans notre ADN puisqu’elles représentent 98% des 3,2 milliards de nucléotides qui constituent notre patrimoine génétique. Les 21 000 gènes de nos 23 chromosomes correspondent seulement aux 1 à 2% restants », explique Thomas Derrien.
Certaines de ces régions non codantes jouent un rôle dans la régulation de la synthèse des protéines (elles activent ou inhibent l’expression des gènes), d’autres dans la configuration spatiale de la molécule d’ADN. D’autres encore semblent constituer un reliquat de l’histoire génétique de l’espèce, au fil de son évolution : fragments de codes viraux intégrés au génome, duplicatas de gènes non fonctionnels, etc.
Pour en savoir plus
Crédit photo : mathagraphics / Shutterstock.com
En savoir plus sur cette
actualité
Mots-clés: