André Desrochers est professeur au Département des sciences du bois et de la forêt, à l'Université Laval. Il est donc aux premières loges pour assister au spectacle du déclin du monde de l’imprimé au profit de l’écran. Dans cette chronique, il dresse un portrait du déclin de la presse scientifique.
“Une question de capital
Le livre, le journal et le magazine sont là pour rester, probablement. N’empêche que leur part de marché est en déclin par rapport à leurs analogues électroniques. Question de génération. Vivant dans un quartier que les retraités habitent en grand nombre, je vois encore de nombreux journaux sur le pas des portes chaque matin. Mais ailleurs, le papier se fait de plus en plus rare: je vois bien plus d’appareils de lecture électroniques que de livres, de magazines et de journaux quand je me déplace en autobus. Je passe aussi quotidiennement devant un édifice qui abritait jusqu’à tout récemment un club vidéo, et j’écoute ma musique, comme presque tout le monde maintenant, sur un iPod.”
Lire la suite
Crédit photo : Miroslaw Dziadkowiec / Shutterstock.com
En savoir plus sur cette
actualité
Visiter ulaval.ca
Mots-clés:
Voir plus de nouvelles de cette institution