Annie vient de remporter le 10 km de l'Université Laval. Son copain l'attend à la ligne d'arrivée et lui lance: «On ne peut pas dire que tu es complètement dépourvue de talent». Que voulait-il réellement dire? Voilà le type de questions qui a permis à Geneviève Gaudreau, étudiante au doctorat en psychologie, et aux professeurs Laura Monetta et Joël Macoir, du Département de réadaptation, Robert Jr Laforce et Stéphane Poulin, de la Faculté de médecine, et Carol Hudon, de l'École de psychologie, de conclure que les individus avec un déclin léger de la cognition ont de la difficulté à saisir l'ironie.
Les chercheurs arrivent à ce constat après avoir étudié 60 patients, dont la moitié souffrait d'un trouble cognitif léger. Ces sujets devaient distinguer les énoncés ironiques des énoncés mensongers contenus dans de courtes mises en situation. Les résultats, publiés dans un récent numéro de la revue Neuropsychology, indiquent que la compréhension des messages ironiques est deux fois moins bonne chez les sujets avec déficit cognitif que chez les sujets normaux.
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