A l'invitation de Nicolas Sarkozy, et à l'initiative déjà ancienne du
Président A. Wade et dans le cadre de la présidence française
de l'Union européenne, la ville de Lyon rassemble en cette fin du mois de novembre, près de 300 personnalités, dont plusieurs
chefs d'État et de gouvernement, des responsables de collectivités
territoriales, d'organisations internationales, d'ONG d'entreprises et de
fondations.
Cette rencontre vise à fédérer, à
l'échelle internationale, les différentes initiatives relatives aux TIC pour le développement et pour permettre une action mondiale concertée, qui
réponde aux nouveaux enjeux de ce secteur clé du développement.
Dès l'année 2003, le président sénégalais avait pris des engagements de tous rdres pour sortir l'Afrique du fossé numérique dans lequel elle était enfouie. Il a prévu des mécanisme de cette action et entrevoyant non seulement des fonds, mais aussi la sildarité du monde à l'heure de la mndialisation. Pour le mettre en pratique, le Président Sarkozy, a convoqué une réunion qui cherchera à faciliter cette mise en réseau, en organisant des tables rondes interactives
qui permettront de trouver des réponses communes aux enjeux de plusieurs axes
prioritaires comme l'éducation, la santé, le réemploi et le recyclage des
déchets numériques, la connectivité des zones enclavées.
L'éducation est actuellement le plus grand handicap de l'Afrique. La massification de cette clé du développement et de la liberté constituela voie par laquelle l'Afrique pourra sortir de son retard, la santé, la liberté, la connaissance s'obtenant généralement par le biais de cette éducation qui fqit défaut à) des millions d'enfants.
C'est ce qui fait au Président, lors d'un entretien sur le sujet, que l’ordinateur est porté au niveau des écoles, des analphabètes et des handicapés, etc., grâce à la coopération internationale. C’est donc dire que le problème est un manque d’équipement. C’est très rassurant d’ailleurs pour l’Afrique que notre retard ne soit pas un retard de structure mentale ou de capacité intellectuelle. C’est simplement une question de moyens et de techniques car si l’Afrique devait se développer en suivant le cursus de l’Europe, des États-Unis ou du Canada, cela demanderait au moins un siècle et demi.
La réponse des pays développés n'a pas tardé. Le Canada fait partie de ceux qui ont réagi favorablement et la France, elle, se pose comme le premier pays de l’OCDE membre fondateur du Fonds de Solidarité numérique qui, depuis plusieurs années, mène une action pionnière
dans la lutte contre la fracture numérique.
On connaît le projet ADEN , l'Aide au Désenclavement Numérique, déjà présenté dans Thot, qui rompt l’isolement de zones rurales africaines par la création de 60 centres
d’accès public à Internet et grâce à son action de coopération décentralisée,
qui soutient financièrement une quinzaine de projets locaux de solidarité
numérique.
A Lyon, il est prévu des séances plénières qui aborderont les questions stratégiques des partenariats et
des financements à mettre en œuvre pour combler durablement le fossé numérique
mondial ainsi que l'engagement décisif des pouvoirs locaux, notamment européens,
à travers leurs projets de coopération décentralisée.
L'Afrique, on l'espère, saura tirer profit de ces initiatives organiser pour son bénéfice. Son apport à elle devra être considérable bien que non matérielle. La création des contenus, les initiatives éducatives, la créativité dans l'utilisation des TIC pour l'amélioration et le développement de la vie de tous les jours.... La solidarité numérique, ainsi qu'elle se présente, ne devra en réalité, n'être qu'un coup de pouce, pour nous mettre le pied à l'étrier et nous permettre de nous engager.
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Nicolas Sarkozy