La culture urbaine est souvent née d'un esprit un peu rebelle par rapport aux normes sociétales. Le hip-hop a été entre autres un de ces rejetons qui a fini par se tailler une place dans la culture générale. Mais d'autres ne suivent pas ce parcours. Un des plus récents type de danse a été banni récemment par la ville de New York. Il s'appelle le « Lite Feet ».
Ce phénomène a débuté au début des années 2000 dans les rues de Harlem et du Bronx. Une danse dérivée du hip-hop et du breakdance, mais qui a développé ses propres mouvements amples et, surtout, qui sait se servir des accessoires urbains. Des troupes comme W.A.F.F.L.E (We Are Family For Life Entertainment) l'ont compris et se sont fait un nom en interprétant directement dans le métro leurs chorégraphies. Une pratique qui a vite généré un intérêt sur la Toile; la plupart des danseurs du W.A.F.F.L.E sont devenus des vedettes sur YouTube.
Ainsi, les poteaux dans les wagons, les sièges vides et les escaliers dans les stations se transforment en éléments de la « scène » qu'ils utilisent dans leurs acrobaties rythmées. Ils souhaitent divertir les passagers et, par le fait même, recueillir notoriété et quelques pourboires fort appréciés pour des performances urbaines gratuites. Une pratique qui a même inspiré des danseurs de partout dans le monde. Des vidéos montrent que le phénomène est pratiqué autant à Paris qu'au Japon!
Art ou nuisance?
En février 2015, la ville de New York a décidé de bannir le « Lite Feet » du métro, les contrevenants risquant d'être verbalisés par la police. D'ailleurs, en guise de baroud d'honneur, une dernière danse a été filmée avant la confirmation de l'interdiction. Désormais, les wagons new-yorkais affichent clairement des avertissements comme quoi les poteaux ne servent pas à pratiquer sa plus récente chorégraphie. Une tentative d'humour qui passe mal chez les artistes et troupes de « Lite Feet ».
L'interdiction du « Lite Feet » et de la danse dans le métro fait du sens si l'on prend l'article 1050.6 du New York Transit Code qui veut qu'un passager ne doive pas faire des actions qui empêchent les autres de jouir pleinement du métro. Sauf que comme le montre ce court documentaire, l'application stricte de ce règlement est en train de tuer toute une sous-culture de danse urbaine. Une culture qu'essaie, paradoxalement, de promouvoir la ville.
En fait, certains danseurs qui continuent tout de même à se produire dans le métro blâment les « Lite Feeters » qui ont trop dérangé de gens en les accrochant dans leurs mouvements et intimidant, selon eux, des usagers pour qu'ils leur donnent un pourboire.
Mais que ce soit ou non leur faute, les règlements municipaux stricts font mal aux artistes de la rue et surtout aux danseurs qui ont naturellement besoin de plus d'espace qu'un musicien qui gratte de sa guitare. Les défenseurs de cet art citadin croient même que les autorités new-yorkaises se privent d'une belle vitrine de promotion du transport urbain auprès des jeunes. Heureusement pour eux, toutes les cités ne réagissent pas de la même manière par rapport à ces arts plus marginaux. D'ailleurs, la Ville lumière offrira dès l'automne un espace hip-hop sous la Canopée des Halles.
Qu'il soit aimé ou détesté, le « Lite Feet » ne laisse personne indifférent. Ce style survivra-t-il à son interdiction dans les rames de métro new-yorkais? Il serait toutefois intéressant d'analyser si sa popularité grandissante des dernières années inspirera des écoles de danse et des jeunes danseurs qui pourront, à défaut de se produire dans les transports en commun, reprendre certains mouvements dans des chorégraphies.
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