
Tenter de comprendre les fractales avec Jean-Pierre Louvet -
Publié le 10 mai 2002 Mis à jour le 10 mai 2002
Cette table-ronde s’inscrit dans le cadre de la Conférence régionale africaine Bamako 2002, en préparation au Sommet mondial sur la société de l’information et se fixe pour objectif principal de promouvoir l’apport du maillage des intelligences dans l’enseignement. Elle concerne les acteurs oeuvrant pour l’utilisation et l’extension des nouvelles technologies dans le domaine de l’éducation. Elle s’adresse également aux acteurs de l’éducation, engagés dans le développement la société de l’information.
L’Afrique de nos jours voit ses intelligence sombrer dans l’absence des infrastructures, dans l’accroissement inquiétant de l’analphabétisme et l’extension de plus en plus pernicieuse de la misère. Les déperditions scolaires, les nombreux abandons et les programmes trop surchargés constituent aussi une raison fondamentale de la rétention des connaissances. À l’heure actuelle, la circulation rapide du savoir et son accroissement quantitatif et qualitatif imposent de nouvelles relations entre les lieux de création et de diffusion de la connaissance et les apprenants.
Par ailleurs, l’arrivée des technologies de l’information et de la communication représente un facteur d’accélération du processus de transformation des interrelations des acteurs de l’éducation. L’expérience francophone se veut un promoteur la diversité afin de ne pas laisser les lieux de savoir se vider de leur richesse au profit de formations uniformes. Le statut de l’ AUF dans cette rencontre semble ambigüe dans la mesure où elle ne s’occupe que de l’enseignement supérieur. À ce titre, le rendez-vous malien est le bienvenu puisque des mesures pour le renforcement de la formation à distance en Afrique va être abordé.
En effet, Pierre-Jean Loiret, Administrateur délégué du programme "TIC et Appropriation des savoirs" de l’AUF et Olivier Sagna, chef de projet délégué NTIC pour l’Afrique à l’ AUF animeront les débats.
Les autres ordres d’enseignement seront-ils donc évités ? L’enseignement primaire et secondaire qui forment plus de la moitié de la population scolarisable n’auront pas de porte-parole au cours de cette assemblée ? Ce serait bien dommage, l’enseignement de base étant essentiel en Afrique pour éviter de subir des citoyens non scolarisés, non formés, et donc ayant un esprit critique nul.
La constitution des délégations pour Bamako s’est faite par compartimentage corporatiste, de nombreux acteurs effectifs ayant été écartés et certains ignorant même l’existence de ces événements qui rassembleront des ONG bien informées. La nouvelle, qui a été publiée assez tard, ne prévoit pas les modalités permettant aux uns et aux autres de se rendre à Bamako, pour le plus grand bien des TIC en Afrique et leur application dans l’enseignement.
Selon la lettre d’information de l’AUFde Bamako, il est possible de se renseigner auprès de Mali et de s’inscrire en envoyant un message électronique à [email protected] . Il est souhaitable de s’inscrire aussi à la Conférence régionale africaine sur Bamako2002
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