Il n’y a jamais eu autant de vols civils de toute l’histoire de l’aviation. Désormais, les citoyens du monde peuvent se promener partout à des prix relativement raisonnables. Ce qui cause certains maux de tête quand vient le moment d’une crise sanitaire — la pandémie de COVID-19 l’a bien montré — mais aussi lorsque cela est observé sous la loupe environnementale. En effet, le transport aérien contribue à l’émission mondiale de gaz à effet de serre. Alors, la question d’une table ronde de l’UQAM était donc de savoir s’il fallait le boycotter.
Les trois experts en aéronautique du panel ont révélé qu’il était impensable de voir le nombre de vols civils diminuer et que le secteur engendre moins de dioxyde de carbone que celui des technologies de l’information (2 % contre 4 à 5 %). Néanmoins, ils ont reconnu qu’il devait travailler à abaisser la consommation énergétique des appareils et leur empreinte écologique. Ils cherchent même à réduire la pollution sonore afin de faciliter la vie de ceux vivant proches des aéroports. Bien sûr, plusieurs aimeraient que cela se fasse plus rapidement et les experts admettent que la recherche pour du carburant biologique ne va pas aussi vite que le voudraient les environnementalistes.
Pour lire la suite
Illustration : Lars_Nissen_Photoart de Pixabay
En savoir plus sur cette
ressource
Visiter uqam.ca
Voir plus de ressources de cette institution