Quand est arrivée la pandémie du coronavirus Sars-Cov-2 , les responsables à l'origine de la contagion ont été ciblés : une sorte de chauve-souris et le pangolin. Depuis, la recherche a "disculpé" ce dernier. Or, peu importe quelle espèce est responsable, cette situation a rappelé les problématiques de contacts entre animaux sauvages et humains. En continuant sans cesse de nous étendre et de réduire les milieux naturels, nous nous mettons à risque d'être en contact avec des maladies qui pourront se propager.
D'autant plus, comme le souligne le professeur de l'UNIL Philippe Christe, que la perte de biodiversité mondiale amplifie le phénomène. Il note d'ailleurs que la masse de mammifères actuelle va ainsi : 5% d'animaux sauvages contre 95% de représentants servant à l'homme en élevage ou comme compagnon. Ce déséquilibre mène donc à accélérer le processus de transmission.
Durée : 20min34
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Illustration : Alexandra_Koch de Pixabay
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