Il s'agit d'un des principes fondateurs du capitalisme : la concurrence. En effet, l'idée de pouvoir choisir l'enseigne où est acheté son pain, sa chemise ou sa voiture semble logique. L'idée d'ailleurs vendue, au départ, par des penseurs comme Adam Smith était que plus il y a de compétiteurs, mieux sont les prix pour les consommateurs. Bref, que le marché s'autorégule. Toutefois, quand on demande aux gens, souvent les coûts sont proches entre concurrents.
Alors, la concurrence est-elle bonne? Des experts questionnés par cette émission de radio suisse, dont Samuel Bendahan de l'UNIL, apportent des nuances. En fait, dans certains cas, il s'agit d'une bonne chose. Sans ce principe, nous mangerions probablement tous la même chose, porterions des vêtements semblables, etc.
Lorsque le consommateur est capable de comprendre les différences entre les produits, cela est bénéfique.
Par contre, quand cela touche des questions plus délicates comme les assurances, les services financiers et autres domaines complexes, cela n'est pas toujours au profit du client.
Samuel Bendahan va même prendre en exemple la question des télécommunications qui coûtent bien plus cher puisque chaque fournisseur doit bâtir son réseau. Une approche plus centrale avec régulation des prix serait plus appropriée. Le danger, à son avis, est de tomber comme aux États-Unis en situation de monopole privé sur une région. Ainsi, les Américains paient au prix fort pour, souvent, un service Internet et télé tout juste médiocre.
Durée : 13min27
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Illustration : ElasticComputeFarm de Pixabay
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