Le rapport au plaisir intime est particulier dans la mesure où le sujet est rarement abordé que ce soit dans la formation scolaire ou auprès des parents. Ce sont donc souvent les histoires des autres, les pressions sociales et la fiction pornographique qui viennent combler les trous.
La doctorante en sexologie Léa Séguin a voulu savoir si les gens adhéraient à des idées reçues et scénarios concernant l'orgasme. Et si cela était le cas, cela avait-il un effet sur le fait de simuler ou non l'atteinte de ce dernier?
Déjà, elle et un collègue ont remarqué que, dans la production érotique, la notion que la femme était plus orgasmique était fausse. En effet, plus souvent, les films mettent l'accent sur le plaisir de l'homme et très peu de la femme. La plupart des répondants à des questionnaires ont affirmé croire que l'orgasme produit une connexion, que d'y arriver en même temps est meilleur et que la satisfaction des hommes passe par cette dernière. Or, au grand étonnement de la chercheuse, ceux témoignant le plus simuler au lit n'adhéraient pas nécessairement plus à ces croyances.
Et si la raison était qu'ils pensent que leur partenaire possède ces idées reçues? Ou peut-être tentent-elles de reproduire une normale sociale. Bref, des questions sur lesquelles se pencher dans de prochaines recherches.
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Photo : Victoria_Borodinova sur Pixabay
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