La sociologie le sait depuis longtemps : les coutumes sont essentielles dans nos sociétés. Que ce soit l'accueil d'un nouveau-né, la célébration d'une union ou le départ d'un proche, tous ont besoin de souligner ces moments marquants. Jusqu'à maintenant, il s'agissait d'ailleurs du cœur des religions. Les rites funéraires ou de mariage ont toujours été fortement liés à ces institutions.
Or, depuis quelques années, le sentiment religieux recule dans de nombreux coins du monde. Une part importante de la population ne se reconnaît plus dans les dogmes monothéistes actuels. Ainsi, elle se tourne de plus en plus vers des officiants laïcs comme le montre ce court reportage tourné en Suisse.
En effet, particulièrement avec la pandémie qui a mis temporairement un frein aux rassemblements, les gens ont senti le besoin de ces rites sans faire appel à la religion. Dès lors sont nées des petites entreprises et des cours afin de préparer des personnes à célébrer des mariages ou des funérailles. Une réalité qui n'inquiète toutefois pas nécessairement le monde ecclésiastique suisse qui réfléchit à ce qu'ils pourraient apprendre et retirer de ces nouveaux rituels.
Durée : 4min27
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Crédit photo : fr.depositphotos.com
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