La thèse d'Elisabeth Beaunoyer évoque les mémoriaux en ligne, les funérailles sur Internet, les cimetières virtuels et bien plus encore.
«J'ai eu à réfléchir beaucoup sur le rapport à la mort que certaines
personnes peuvent avoir, puis comment est-ce différent d'une personne à
l'autre.>
La mort se vit dans le réseau Internet de bien des façons. La pandémie nous a familiarisés avec une pratique autrefois marginale, les cyberfunérailles, cérémonies auxquelles on assiste derrière un écran à défaut d'être présent. Le vieillissement de la population et l'engouement pour les réseaux sociaux ont entraîné un autre phénomène: l'identité des défunts qui persiste dans le cyberespace.
Qui n'a pas déjà reçu une notification d'anniversaire programmée à propos d'une personne décédée ?
Nos rites funéraires intègrent chaque nouveau média, à commencer par la photographie et bien avant, la sculpture. Internet n'y échappe pas.
«l'intelligence artificielle se développe pour créer une forme de vie
éternelle, un avatar du défunt qui resterait en vie dans le cyberespace
et pourrait maintenir des liens avec ses proches.»
On imagine facilement un robot conversationnel avec la pensée, l'image et la voix du défunt qui parle à ses petits-enfants comme il le ferait vivant. Ce qui pose évidemment des questions éthiques.
Pour l'article complet : Cyberthanatologie: étude de la mort à l'ère numérique - Alexandra Perron
Thèse : Comprendre la cyberthanatologie dans une perspective de santé
communautaire : étude des manifestations de soutien au deuil dans les
espaces numériques
Illustration - DepositPhotos - drizzd
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