Combien de courriels recevez-vous que vous ne lisez même pas ? Des «en cas que ça pourrait m'intéresser ?» Et des courriels qui se déposent en série dans une boîte quasi jamais consultée ?
En moyenne, un courriel génère 4 grammes de CO2, certains courriels volumineux, avec des images ou des pièces jointes généreront jusqu'à 50 grammes.
Qu'est ce qui émet ce CO2 ?
«De l’énergie nécessaire pour fabriquer et faire fonctionner téléphones,
tablettes et ordinateurs, pour transporter les messages sur internet et
pour alimenter les serveurs, les centres de données, les réseaux
terrestres filaires et cellulaires.»
Même si l'électricité de votre région est produite de manière renouvelable, celle de votre interlocuteur ne l'est probablement pas.
«des chercheurs de l’Université de Lancaster, en Angleterre, ont évalué
que nos usages numériques représentent entre 2,1 et 3,9 % des émissions
mondiales de gaz à effet de serre (GES) chaque année, soit autant ou
même plus que le transport aérien, avec 2,5 % des GES émis en 2019!
Tous ces courriels reçus et envoyés auraient généré plus de 600 millions de tonnes de CO2, soit plus que l’empreinte carbone de l’Australie. »
Ce n'est pas tout, si en plus on considère l'énergie et les ressources
pour produire, distribuer, installer et protéger ces équipements, on
comprend que la méthode la plus efficace d'optimisation est d'abord la
réduction de courriels indésirés, non consultés, insignifiants.
Bref, on peut facilement faire mieux.
Pour l'article complet : Un peu de sobriété numérique pour la planète - Par Marie-Claude Bourdon
Illustration : DepositPhotos - Peshkova
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