La semaine qui commence sera rude pour près de 45 de nos collègues exerçant dans l’enseignement primaire, secondaire et à l’université, inspecteurs, directeurs de cours, stagiaires et délégués de 11 pays de la SADC (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Rwanda, Zambie, Zimbabwe, Swaziland). Ces personnels de l’éducation s’évertuent à enseigner le français à des élèves de l’Afrique Australe.
En effet, du 22 au 26 novembre 2001, se tiendront simultanément en Namibie, un stage régional de français et le troisième Congrès régional de la Fédération des Associations de professeurs de français d’Afrique australe (FAPFAA), une association affiliée à la Fédération Internation des Professeurs de Français, la FIPF.
Les deux manifestations sont organisées à l’initiative du SCAC, le Service de Coopération et d’Action Culturelle de Windhoek (acquisition du français et de la BATF (Botswana Association of teachers of French) de Gaborone (Botswana) avec la participation des différents SCAC, Départements français des universités, Alliances françaises et ministères de l’Education de la région concernés par cette formation.
Les intervenants des Universités de Grenoble III (CUEF), Nancy II (CRAPEL), Montréal (UQAM), Stellenbosh (RSA), du Clémi (Paris) et de Clé International Paris) axeront leurs réflexions sur plusieurs domaines. On annonce les domaines comme ceux-ci :
- la formation continue et à distance des formateurs de français langue étrangère
- l’apprentissage auto-dirigé en Centre de Ressources multimédias
- l’introduction et l’analyse des médias en classe de langue
- les méthodologies et méthodes pour les pays d’Afrique australe
- la pédagogie de l’oral et les réussites et ratés dans la communication
- le pilotage régional des sessions du Delf / Dalf 2002 face aux Certifications européennes TCF et Examens de Cambridge
Les informations supplémentaires peuvent être recueillies, soit au Département de français du Centre culturel franco-namibien, soit sur les deux sites suivants :
La tenue régulière de ces réunions participe sans doute de la préparation des assises de Louisianne de 2003, dans le cadre des biennales de la Pfif. d’autre part, il est certain que le recul du français de par le monde exige une agressivité dans la créativité des méthodologies adoptées.
Il est difficile de faire actuellement la différence entre le français langue seconde et le français langue étrangère dans les pays d’Afrique francophone d’une part et dans les pays de l’Afrique non francophone. Les bureaux d’action linguistique en Afrique doivent imaginer une offensive méthodologique nouvelle impliquant véritablement les spécialistes locaux de la discipline. Des enjeux culturels et linguistiques sont en jeu...
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