Les programmes mélangeant sports et études n’ont plus besoin de présentation. Cette approche qui permet à un jeune athlète de poursuivre sa scolarité tout en continuant à s’entraîner dans la discipline qui le passionne a montré de bons résultats. Cela a mené à l’avènement d’un grand nombre de vedettes sportives qui ont brillé autant dans les ligues professionnelles qu’aux Jeux olympiques (JO).
Or, qu’en est-il des nouveaux sports comme celui du jeu électronique? En effet, la discipline pratiquée par de plus en plus de gens dans le monde cherche à gagner de la légitimité. D’où, d’ailleurs, une quête pour tenter de figurer dans le programme officiel des JO à venir. Serait-il possible de développer une branche mélangeant e-sport et études? Une région du Québec l’a fait, avec des résultats fort intéressants.
Pas que du jeu vidéo
En effet, à la rentrée 2017, l’école polyvalente Arvida dans la Commission scolaire de Jonquière offrait le premier programme sport électronique-études de la province. Celui-ci était proposé aux élèves de la troisième à la cinquième du secondaire. Évidemment, l’idée n’a pas été acceptée immédiatement par la direction. Il a fallu que les deux initiateurs du projet expliquent que non, il ne serait pas un prétexte afin que ces adolescents passent leurs après-midis à jouer à des jeux.
Au contraire, il misait sur trois plans : le jeu vidéo, l’informatique et le sport. En effet, la dimension sportive est aussi importante dans le programme que les sessions devant l’ordinateur. Ils touchent ainsi au conditionnement physique, à différents sports, etc. Même une bonne alimentation est promue auprès d’eux. Parce qu’avoir de saines habitudes de vie en feront des meilleurs joueurs. D’ailleurs, les champions de l’e-sport intègrent de l’activité physique à leur horaire. Sans les transformer en athlètes de haut niveau, ces jeunes comblent une lacune remarquée chez eux par les concepteurs du programme.
Enfin, la partie informatique est tout aussi importante. L’idée est que ces élèves acquièrent des compétences qui leur serviront toute leur vie et dans leur future carrière. Ainsi, ils en apprennent sur les différentes applications informatiques, les réseaux sociaux, les équipements de réseautique, le matériel physique, etc. Des connaissances d’autant plus intéressantes qu’ils utiliseront des ordinateurs puissants dans les sessions de jeu. Parce que oui, ils vont aussi s’entraîner à des jeux vidéo pour devenir de meilleurs athlètes et même participer à des tournois.
Par contre, pas de titres violents mais plutôt ceux compétitifs et connus comme League of Legends ou le jeu de cartes Hearthstone de Blizzard. Des jeux qui demandent donc davantage de stratégie en plus de réflexes. D’ailleurs, le programme mise sur le développement de liens entre apprenants afin qu’ils développent davantage de compétences sociales.
Un programme qui fait des envieux
Et ça fonctionne? Il semble que oui. Trois mois après la mise en place du programme, les concepteurs déclaraient avoir été joints par différentes écoles au Québec et au Canada voulant instaurer ce même type de programme. Il a même reçu le prix d’excellence de la Fédération des Comissions Scolaires du Québec en mai 2018. Dans une vidéo de présentation du projet comme lauréat, il y est montré les différents volets ainsi que des commentaires des apprenants. Ceux-ci affirment que l’école s’avère plus intéressante pour eux avec ce genre d’horaire et d’activités.
Le programme est si populaire que pour la rentrée 2018-2019, il intégrera aussi des élèves de la première et deuxième année du secondaire. Évidemment, cela implique des coûts. En effet, il coûtait 2000 $ aux parents pour inscrire leur enfant à cette concentration. Les frais monteront d’au moins 300 $ pour la deuxième année.
Il faut spécifier que le programme doit offrir un poste de travail informatique de haut niveau technologique pour chaque élève. Ceux intéressés par ce cursus inusité peuvent consulter la page officielle. Une approche qui pourrait bien se multiplier dans les prochaines années et donner droit à une ligue compétitive de sport électronique au Québec et au Canada.
Le micro-travail est un système totalement mondialisé, précaire, flexible, décentralisé, sans règles, permettant de remettre l’individu au cœur du système et de fait, échappant aux règles du collectif et du bien commun. Plaidons pour un projet de société et d’économie contributive ou collaborative
Le lab se met au service de 54 000 collaborateurs répartis sur tout le territoire français. «Ensemble innovons pour l'emploi » est devenu une marque de reconnaissance pour l’innovation collaborative interne et externe. Son enjeu est de co-construire des solutions pour l’emploi, de favoriser l'intelligence collective. Il offre la possibilité de s’immerger dans un lieu inhabituel permettant idéation créativité....
À peu près tous les organismes et entreprises ont compris que du recrutement de compétences dépendait une bonne partie de leur avenir. Pour avoir des gens compétents, il faut les former et pour les former… la première étape consiste à les intéresser au métier.
Linkedin est un réseau social disposant de quelques atouts dans le domaine de l'emploi. Quelles sont les fonctions qui peuvent être utiles dans la recherche d'un emploi ou pour un employeur, pour dénicher une perle rare ?
Tous les métiers évoluent avec le numérique, même des secteurs plus humains comme le recrutement bénéficient des technologies. De plus en plus, les recruteurs peuvent compter sur des algorithmes et l'intelligence artificielle qui font une présélection de candidatures pour eux. Une approche qui comporte des avantages, mais qui soulève aussi des questions: dans un tel monde, quelle est la place de la relation humaine dans l’embauche d’un candidat?
Superprof : la plateforme pour trouver les meilleurs professeurs particuliers en France (mais aussi en Belgique et en Suisse)
Chaque jour, restez informé sur l’apprentissage numérique sous toutes ses formes. Des idées et des ressources intéressantes. Profitez-en, c’est gratuit !