Une équipe dirigée par Lynne Moore, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, vient de publier, dans le Journal of Trauma and Acute Care Surgery, une liste de 63 pratiques cliniques utilisées en soins aigus de traumatologie dont la pertinence devrait être réexaminée. Ces pratiques procureraient peu de bénéfices tout en occasionnant des effets secondaires indésirables aux patients ainsi que des coûts substantiels au système de santé.
Ces pratiques sont utilisées à l’urgence, en chirurgie traumatologique, en soins intensifs et en orthopédie. Elles concernent principalement les domaines de l’imagerie médicale (32%) et de la médication (27%). (...)
Au Canada, entre 2004 et 2010, le coût des soins aux victimes d’accidents de toute sorte a grimpé de 35%. Les progrès en imagerie et en technologie médicales ont provoqué une augmentation exponentielle du nombre de tests demandés par les médecins. Selon les projections, la facture pour les soins en traumatologie pourrait atteindre 75 milliards de dollars en 2035. (...)
«Le système de santé ne peut plus suivre le rythme et il faut trouver des moyens d’optimiser les soins, constate Lynne Moore. Nous allons maintenant étudier en profondeur quelques-unes des pratiques que nous avons ciblées et nous espérons pouvoir recommander l’abandon de 5 à 10 d’entre elles. D’ici quatre ans, ces recommandations seront introduites dans les indicateurs de la qualité des soins offerts par chaque hôpital au Québec, ce qui permettra de déterminer si elles sont suivies.»
Pour l'article complet : Des pratiques médicales à réexaminer
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