A leurs débuts, les avatars sont prisés pour leur côté "fun", pas sérieux. Aujourd'hui, plus interactifs et plus intelligents, ils commencent à s'imposer en tant qu'outils éducatifs et d'apprentissage très prisés par les étudiants.
La gestion de la relation avec le malade est l'un des domaines qui se prête le plus à ce type d'application. Deux universités, une britannique et l'autre américaine, sont déjà prionnières.
En effet, depuis 2008, les futurs dentistes étudiants à la Case Western Reserve University School Of Dental Medicine , ont la possibilité de se rendre dans un cabinet virtuel sur Second Life. Là, l'apprenti dentiste retrouve Masha, une patiente virtuelle, qui a pour mission de lui apprendre à gérer la communication avec ses patients. Ces simulations sont inscrites dans le cadre du projet Innovative Dental Assessment Research and Development (IDEA) qui développe
des scénarii de communication avec les malades. Le but est d'entraîner et de noter les élèves en fin d'année.
Les étudiants de l'Université de Keele ne sont pas en reste. A leur tour, ils viennent d'avoir leur avatar-patient virtuel investi de la même mission que Masha : permettre aux étudiants, cette fois en pharmacie, d'améliorer leurs relations avec leurs clients.
Le système est accessible depuis Internet. Et à la fin de chaque session/discussion avec le patient virtuel, celui-ci établit un résumé de la prestation de l'étudiant et lui indique les compétences à améliorer.
Les avatars qui n'imposent pas de secret médical et qui, de surcroît, offrent des possibilités de simulations multiples, constituent également une mine riche d'informations et d'explications au secours des étudiants. Le tout dans un cadre ludique et presque réel. Une idée à creuser !
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