
100 références sur le ePortfolio par Robert Bibeau
100 références sur le ePortfolio par Robert Bibeau
Publié le 22 septembre 2008 Mis à jour le 22 septembre 2008
La classification est un monde en soi, avec ses spécialistes, ses associations, ses écoles, ses théories et ses méthodes.
On trouve toutes sortes de classification, empiétantes (qui se recoupent) ou non, logiques, utilitaires, arbitraires, hiérarchiques, plus ou moins modélisées, avec chacune leurs avantages et leurs problèmes. Les outils informatiques s’y ajoutent et on en arrive à une science de l’approximation.
Un engin de recherche comme Google a su répondre à ce défi avec un critère majeur, celui de la pertinence, définie dans son modèle par le nombre et la qualité des références auxquelles la donnée est liée.
Classer les formations n’échappe pas au casse-tête. Même si nombre de classifications sont logiques et même parfois esthétiques, le critère ultime demeurera toujours celui de l’utilité pour le chercheur.
Pour compliquer le problème, l’utilité de la classification dépendra à la fois de l’objet à classer (par exemple, on ne classe pas de la même façon des tracteurs, des boulons, de la nourriture, des données publiques, personnelles ou confidentielles), et de la méthode de pensée du chercheur, méthode qui varie d’un individu à l’autre.
Par exemple, pour une même formation en santé, un esprit scientifique la recherchera par discipline médicale alors qu’un esprit compatissant cherchera par métier et qu’un malade cherchera par pathologie. Dans n’importe quel domaine, la formation devra éventuellement être classée par plusieurs méthodes.
Des formations
Plus précisément, selon que l’objet est
son appartenance déterminera son type de classification pertinente.
Des objets d’apprentissage
Ici on considère des millions d’objets d’apprentissage, en fait n’importe quoi peut être considéré comme objet d’apprentissage, du ver de terre au kanji japonais, de la molécule au concept le plus abstrait de Kant.
La réponse semble donc pencher du coté d’une solution à la Google, définie par les usages même.
Que veut-on faire avec un objet d’apprentissage ? L’utilité de l’objet d’apprentisage n’est pas définie par celui qui le produit mais bien par celui qui l’utilise. Jusqu’ici le créateur était le plus souvent l’utilisateur, mais avec l’accessibilité et la quantité, la nécessité de recréer ce qui existe déjà ailleurs devient moins acceptable, l’utilisateur devient donc de moins en moins souvent le créateur.
Une photo prise dans un contexte de loisir ou de recherche peut-être utilisée dans un tout autre contexte d’apprentissage dans des domaines sans rapport entre eux, comme l’entomologie, l’art ou la statistique, et ce pour le même objet.
En conséquence, la classification des objets d’apprentissage à des fortes chances d’emprunter la voie du réalisme communautaire : la fréquence et la qualité des usages.
La réponse de Cursus
Cursus, notre répertoire des formations à distance, a pris le parti de la classification des formations par métier (compétence), sujet (savoir) et dans une moindre mesure par diplôme (dans les mots-clés).
Comme un chercheur de cours peut être motivé par plusieurs raisons qui n’ont rien à voir avec les contenus ou l’objet de la formation (comme sa situation géographique, l’acceptation de la formation par tel ou tel organisme financier ou employeur, le prix et autres considérations), on a ajouté une classification par institution, par niveau scolaire et une autre par popularité.
L’expérience nous a démontré que plus de 55 % des requêtes dans Cursus (sur plusieurs millions) sont faites par métiers. Autrement dit, la pertinence d’une formation est principalement définie dans l’esprit des gens par sa signification sociale ou son utilité pratique. Nous pouvons donc énoncer une forte corrélation entre les formations et les professions.
Pour résoudre une partie importante de notre problème de classification, nous pouvons nous inspirer des systèmes de classification des professions utilisés actuellement.
Ce qui aura incidemment des implications sur la promotion des formations...
Voici donc deux modèles de classifications des professions utilisées par des organismes majeurs, l’ANPE en France et DRHC au Canada
Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois - (ROME)
Classification hiéarchique (classe, sous-classe...)
Classification nationale des professions - CNP
Classification hiéarchique (classe, sous-classe...) et matricielle (niveau de formation - responsabilité)
Cette classification de métier concilie à la fois le domaine et le niveau de formation - responsabilité exigé par la fonction.
Selon le niveau de compétence
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