
Et si c’était ça l’université de demain, en vidéos***
Il en résulte, peut-être, une vision «idéale» de ce que l’on voudrait voir se réaliser.
Publié le 24 mars 2003 Mis à jour le 24 mars 2003
Aux États-Unis, plus de 9 classes sur 10 ont accès à Internet, le National Center for Education Statistics estime qu’on compte un ordinateur pour cinq étudiants dans ces classes, mais l’auteur constate que ces équipements sont peu utilisés. Il relate qu’en Caroline du Sud il a recensé plus de 10 000 ordinateurs pour 2 000 classes; lors de visites dans les écoles, il rapporte avoir vu peu d’élèves s’en servir. Il a pu faire les même constats au Colorado et au Tennessee et il cite Larry Cuban, auteur de Oversold and Underused: Computers in the Classroom, qui a vécu la même expérience dans la Silicon Valley, en Californie.
Les équipements sont donc en place: comment s’expliquer qu’ils servent si peu ? Il s’agit d’un problème stratégique: les administrateurs ont pris pour acquis que si les ordinateurs étaient disponibles, les enseignants les utiliseraient. On sait maintenant que cette stratégie a échouée.
Lorsque les ordinateurs sont intégrés à l’apprentissage, les étudiants peuvent apprendre mieux et plus vite. C’est ce qui arrive dans plusieurs écoles, lorsqu’un directeur ou un superintendant fait preuve de leadership dans ce domaine. Et les élèves en bénéficient !
Comment s’y prendre pour que le mouvement s’étende ? L’auteur propose plusieurs solutions: d’abord, ne maintenir le financement pour les équipements technologiques que dans les écoles de milieux défavorisés.
Ensuite, utilisez différentes ressources pour stimuler les initiatives. Par exemple: facilitez l’accès aux cours préparatoire au collège disponibles en ligne, encouragez les innovations comme celle de la Florida Online High School où les étudiants peuvent passer les examens pour obtenir leur diplôme sans avoir fréquenté une institution traditionnelle.
L’auteur poursuit sa liste en demandant l’utilisation des fonds recueillis par le E-Rate (une taxe imposée sur les communications téléphoniques destinée à financer les écoles) pour financer la recherche et le développement de logiciels éducatifs, la création de crédit fiscaux pour les écoles utilisant les technologies de pointe, et enfin du financement pour les parents qui choisissent d’éduquer leurs enfants à la maison afin qu’ils puissent acheter ou louer des logiciels.
Compte-rendu de «Computers idle in public schools» de James Guthrie
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