Les universités doivent faire face à une augmentation du nombre d’étudiants qui violent les droits d’auteur; or, certains experts prétendent que les étudiants ne saisissent pas les enjeux liés à la propriété intellectuelle. Plusieurs institutions refusent l’accès à leur réseau au logiciel Napster que les étudiants utilisent pour télécharger des versions pirates de musique en format numérique (ndlr : Napster permet la mise en commun de fichiers MP3 dont on ne vérifie pas la provenance).
La vente des notes de cours à des compagnies est aussi sujette à discussion. Certains experts soutiennent que les droits intellectuels sur les notes de cours appartiennent au professeur et à l’université.
Les étudiants enfreignent aussi la loi dans le domaine des logiciels. La Software and Information Industry Association affirme que 47 % des logiciels que l’on retrouve sur les ordinateurs des étudiants sont des versions pirates.
Le professeur Paul Goldstein, qui enseigne la législation sur les droits d’auteur à Standford, a mené une enquête auprès d’un groupe d’élèves. L’une des questions était la suivante : Voleriez-vous de la bière ou des boissons gazeuses ou photocopieriez-vous un livre sachant que vous ne pouvez pas être pris en flagrant délit?
La majorité des étudiants ont répondu que voler de la bière ou de la liqueur constituait un acte répréhensible parce que le marchand subit alors une perte et qu’ils ne le feraient donc pas. Par contre, qu’ils feraient une copie du livre parce que celui-ci serait ensuite disponible pour d’autres étudiants.
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