
Le Secrétariat à l’éducation alerte les présidents de collèges à propos de A2K. -
Publié le 13 novembre 2007 Mis à jour le 13 novembre 2007
Récemment, Thot avait déjà évoqué la tenue du sommet Connecter l’Afrique, en présentant les enjeux de cette rencontre. Celle-ci, comme prévu, s’est tenue à Kigali le 29 et 30 Octobre 2007. Le Sommet, qui a vu la participation de nombreux chefs d’État, a été organisé par le Rwanda, l’UIT (Union internationale des télécommunications), l’Union Africaine, la Banque Mondiale, l’Alliance Mondiale des Nations Unies pour les TIC au service du Développement, l’Union Africaine des Télécommunications, la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique et le Fonds Mondial de Solidarité Numérique sous le patronage des présidents du Rwanda du Ghana et du président en exercice de l’Union Africaine.
L’initiative "Connecter l’Afrique" vise à compléter, accélérer et renforcer les projets et investissements TIC existants dans les secteurs public et privé, en cherchant à remédier aux principales insuffisances, à mobiliser des ressources et à renforcer la coordination entre les parties prenantes, au service d’activités et de priorités nationales et régionales
Des déclarations formulées lors de ces assises, plusieurs pays ont montré le développement et l’impact des Tic, induisant ainsi que cette initiative permettra aux pays africains de renforcer leurs capacités dans le domaine des TIC. Ces outils, on peut s’en rendre compte désormais, peuvent participer aux actions de développement comme celle d’engager une révolution agricole et industrielle et même d’entreprendre une révolution numérique.
Kigali 2007 a aussi permis de se rendre compte que le véritable problème de l’Afrique dans son retard n’est pas une problème technologique vu que la technologie est disponible : il s’agit, selon Craig Barrett, président de l’Alliance mondiale des Nations Unies pour les TIC, « d’une question de volonté politique » favorable à la création d’un environnement adéquat". Il a aussi déploré les coûts de connexion particulièrement élevés en Afrique, car les universités d’Afrique subsaharienne réunies payent 3 millions de dollars par mois uniquement en coûts de connexion, cet argent pourrait être utilisé à meilleur escient ailleurs.
Ces discours n’auront d’emprise réelle qu’avec la mise en place effective d’un engagement et d’une volonté politiques de la part des dirigeants des pays africains et de la participation des bailleurs de fonds. La promesse de ces derniers a été faite d’apporter de l’aide et le SG de l’ONU a fermement promis son soutien à cette initiative. D’ailleurs, des engagements précis ont été pris, pour attester que ces résolutions fermes seront tenues afin de promouvoir l’Afrique par les Tic.
Une des résolutions concerne, par exemple, la création d’un environnement réglementaire favorable et une promesse du secteur privé d’investir dans le secteur des communications sur le continent pour améliorer l’infrastructure des TIC en Afrique, particulièrement la connexion Internet à haut débit. Cet engagement, on l’espère, apportera le "leap frog" qu’attend impatiemment toute l’Afrique.
Pourvu que ce ne soit pas un sommet de plus.
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