Cette semaine prendra fin l’initiative nationale qui visait à amoindrir l’écart numérique grâce à un réseau de près de 1000 centres d’accès communautaire Internet. Ce faisant, les centres sont laissés à eux-mêmes pour leur financement.
Le programme PowerUp a été mis sur pied par Stephen Case en 1999, alors président d’America Online. Un groupe de commanditaires avait fourni en gros 100 millions pour ce projet. Plusieurs de ces commanditaires ont toutefois mis un terme à leur soutien financier. Selon un porte-parole de PowerUp, il a toujours été question que les centres deviennent autonomes financièrement. Voici donc le moment où les centres, toujours selon ce dernier, «semblent connaître une période de transition allant de soi».
Responsables de l’opération de 434 de ces centres, les Boys and Girls Clubs of America en maintiendront ouvert plusieurs. D’autres centres du réseau seront obligés de trouver de l’appui financier. Les partisans de ces centres affirment qu’ils représentent une ressource importante dans plusieurs communautés qui autrement seraient dans l’impossibilité d’avoir un tel accès à la technologie.
Au moins un critique a exprimé le point de vue selon lequel le mode d’opération choisi par le programme, de type «franchise descendante» (
top-down franchise
), était un modèle de développement communautaire pour le moins médiocre.