
Le code barre artistique et vos données personnelles
Le travail d’artiste fait prendre conscience de l’impact des technologies d’identification
Publié le 16 mars 2003 Mis à jour le 16 mars 2003
Après des efforts ayant duré quatre ans, des fonctionnaires américains et britanniques ont réussi à fermer des sites Web qui proposaient de faux diplômes délivrés par quatorze établissements britanniques non existants dans les secteurs de l’enseignement, de la puériculture et de la technologie.
À la tête de cette entreprise de faux diplômes qui employait trente roumains et tenait des bureaux en Israël, en Roumanie et aux États-Unis se trouvait un couple d’Israéliens. Chaque jour, l’entreprise ciblait des millions d’individus par l’entremise du courrier électronique. Les autorités britanniques ont constaté que fermer les sites s’est révélé ardu parce que les individus qui se procuraient des diplômes - principalement en Amérique du Nord - savaient qu’il s’agissait de faux. Les acheteurs de ces faux documents les ont souvent utilisés dans le but d’obtenir des emplois pour lesquels ils n’étaient pas qualifiés. «Les individus qui ont acheté les diplômes savaient parfaitement bien ce qu’ils faisaient», a déclaré l’enquêteur Tony Allen. «Les plaintes que nous avons reçues provenaient en fait des collègues de ceux qui avaient obtenu des postes en usant de fausse représentation», a-t-il ajouté.
De son côté, Margaret Hodge, ministre de l’Enseignement supérieur de Grande-Bretagne, a souligné le rôle important de la coopération entre nations pour contrer ce genre d’entreprise.
Accédez à des services exclusifs gratuitement
Inscrivez-vous et recevez des infolettres sur :
De plus, indexez vos ressources préférées dans vos propres dossiers et retrouvez votre historique de consultation.
M’abonner à l'infolettreSuperprof : la plateforme pour trouver les meilleurs professeurs particuliers en France (mais aussi en Belgique et en Suisse)
Effectuez une demande d'extrait d'acte de naissance en ligne !