La Guinée Équatoriale est un bout de pays dont les morceaux sont reliés, soit au Gabon, soit au Cameroun, soit simplement à la mer. Un bout de terre immensément et nouvellement riche dont l’actualité récente n’a retenu que le fils de M. Tatcher a essayé de financer un coup d’Etat.
Depuis 1998, cet El Dorado, ancienne colonie espagnole, a décidé comme l’a fait le Nigéria anglophone, de choisir le français comme deuxième langue officielle. Des mtéhodologies sont donc mises à l’épreuve pour introduire le français dans cette région insulaire où l’eau est verte et le soleil permanent. Sans doute à cause des coûts, de la célérité de l’action, ce pays, avec l’aide de la Coopération française, travaille assidûment avec le Resafad
Ce projet soutient la promotion des TICE. Des sites géographiques sont implantés sur le territoire comme celui de Bata et aussi celui de Malabo où se déroulent déjà de nombreux travaux relatifs à la formation à distance.
À Bata comme à Malabo, l’objectif recherché est de développer des compétences nationales dans le domaine des TICE. Surtout, on vise à
- constituer une équipe d’animation et de formation
- développer les compétences de cadres pédagogiques dans le domaine de l’édition électronique
- développer les compétences de cadres pédagogiques dans le domaine du travail collaboratif, de la formation à distance et assistée par Internet
L’extension et la vulgarisation des formations ouvertes et à distance constitue aujourd’hui une réalité avec laquelle les autorités africaines commencent enfin à compter. Il est cependant important d’entrevoir la mise sur pied d’une expertise nationale, d’une politique nationale de formation à distance afin de rendre cohérentes les actions entreprises dans les pays qui risquent de se révéler stériles et "bugetiphages". Pour rien.
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