
Conseils utiles aux photographes. Vraiment utiles !
Un petit guide pour les photographes débutants.
Publié le 13 août 2011 Mis à jour le 13 août 2011
Le tableau noir, icône de la classe traditionnelle, est de nos jours sous l'effet des nouvelles technologies évincé dans les salles de classe par d'autres outils dont le tableau blanc numérique. Cependant, un rappel de l'histoire du tableau noir ainsi que de ses rôles et usages en enseignement incite à limiter la fascination technologique.
Il n'existe pas de données précises sur l'apparition du tableau noir dans les salles de classe. Certaines sources le font remonter à 1801 aux Etats-Unis et plus tard en 1850 en Europe. A en croire d'autres, la paternité revient à l'Ecossais James Pillans, professeur du lycée d'Edimbourg.
Quoi qu'il en soit, le tableau noir a été précédé dans l'enseignement par les tablettes d'argiles, les ardoises et les cahiers d'écolier. Son intérêt décrit par Pillans est rapporté par Jean-Louis Leydet : "(...) Il permettait la reproduction de cartes avec des craies de différentes couleurs. James Pillans souligne aussi comment il obtient « un degré d’attention et d’intérêt » qu’il avait « tenté en vain de faire naître » avant d’utiliser ce nouvel auxiliaire pédagogique". À l'époque, ce nouvel outil suscitait la motivation à l'apprentissage en raison de son caractère novateur. On imagine que cette motivation a dû baisser avec le temps.
Au fil des ans, le tableau noir est devenu vert foncé avant de céder la place dans certaines classes au tableau papier. Entre-temps de nouveaux outils ont été introduits dans l'enseignement : les outils audiovisuels, l'épiscope, le rétroprojecteur et le vidéoprojecteur.
Dans un diaporama intitulé "Du tableau noir au tableau blanc", Dominique Méyès Mayer s'attarde sur l'histoire et le rôle de chacun de ces outils. On y découvre leurs fonctionnalités respectives ainsi que les contraintes liées à leurs usages.
Le tableau blanc numérique qu'on appelle aussi, et sans doute abusivement, interactif, est l'outil le plus récent introduit dans les salles de classe. Il s'inscrit dans la lignée des évolutions du tableau noir et vise à se substituer à celui-ci. Il offre d'énormes possibilités dont celle de garder des traces du travail au tableau pour une prochaine séance.
L'usage du tableau blanc numérique n'est pas efficace à tous les coups. Sur le blog Acide Fle, Max Cofler critique les espoirs portés par cet outil. Un tableau blanc interactif ne permet pas de créer des cours interactifs, soutient-il, avant de plaider pour un recours limité et réfléchi à cet instrument.
Jean-Louis Leydet, cité plus haut, plaide quant à lui pour un usage raisonné : "Le TBI doit aider à lire les documents et non conduire à les multiplier, il doit permettre d’en approfondir l’analyse et non se traduire par la dispersion, il doit participer à exercer l’esprit critique et non inciter à la fascination technique, il doit faciliter la rédaction autonome et non inciter au résumé tout préparé".
En conclusion, du tableau noir au tableau blanc numérique, les outils utilisés dans l'enseignement ont de tous temps suscité une fascination mais ceci ne doit pas faire oublier l'objet de leur usage et l'intérêt recherché. Dont acte.
Voir :
Illustration : Student at blackboard. World Bank Photo Collection, licence CC.
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