Le 10 octobre 2012, Google lançait le Google Cultural Institut, un site interactif consacré à l’Histoire et à la Culture. Doté de nombreux contenus relatifs aux évènements marquants de l’histoire du XXe siècle, ce site confirme la volonté du géant américain de se faire une place dorée dans les contenus clés sur internet.
Contenus
Plus de 6 millions de documents d’archives, classés selon 42 thèmes, sont disponibles gratuitement en ligne : documents, photographies, manuscrits ou films, provenant des 17 musées et institutions partenaires de ce projet. Le site permet de compléter le Google Art Project, permettant de voir de nombreuses œuvres d’art ; le World Wonders Project, qui permet de visiter les lieux les incroyables du monde ; le projet Langues en Danger, un outil collaboratif dont le but est de sauvegarder les langues en danger.
Dans le Google Cultural Institute, chaque thème est conçu comme une exposition numérique, à l’aide de diaporamas composés de photos et de légendes. À noter que la plupart des contenus ne sont pas traduits dans toutes les langues pourtant disponibles, mais sont la plupart du temps en anglais.
Comment ça marche ?
L’idée pour les dirigeants de Google était de mettre toutes les ressources techniques dont dispose l’entreprise au service de l’accès à la culture pour tous. Mark Yoshitaka, chargé de projet chez Google a déclaré lors du lancement du site à Varsovie : “Nous voulons apporter toutes les technologies de pointe dont nous disposons - services, produits, cartographie - au secteur culturel.” Pour le Google Cultural Institute, la navigation intuitive du site permet de parcourir facilement les ressources, à l’aide d’un curseur chronologique. Cette frise permet de remonter le temps et les différentes “expositions” simplement. L’utilisateur peut également parcourir les 42 thèmes en les affichant par vignettes.
Ambition
Encore une fois, Google met le paquet pour produire une plateforme impressionnante. D’après le site Rue89, l’entreprise américaine n’a pas seulement une vision philanthropique en investissant dans la culture. Ce projet ne rapporte pas d’argent, comme le rappelle son directeur Steve Crossan puisqu’il fait partie du plan d’investissements de 2010 en France. L’article fait également échos d’une citation de M. Crossan au New-York Times, expliquant “une logique d’investissement là-dedans. […] Avoir du bon contenu sur le Web, dans des standards ouverts, est bon pour le Web et pour les utilisateurs. Investir dans ce qui est bon pour le Web et pour les utilisateurs portera ses fruits.”
Le Google Cultural Institute
Crédit Photo : capture d'écran Google Cultural Institute.
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