En Amérique du Nord, les tourbières représentent environ 170 millions d’hectares, soit près de 17% du territoire. Ces zones humides forment un ensemble précieux pour la diversité écologique de la planète et jouent un rôle majeur en termes de puits de carbones. Dès 1993, le Québec a interrompu l’exploitation de certains sites et a entrepris leur restauration. La technique de restauration mise au point par le GRET repose sur la culture et la propagation de sphaignes, un genre de mousse, considérée comme étant plante mère des tourbières.
Le 21 février dernier, lors du 19e colloque du GRET tenu à l’Université Laval, André Desrochers professeur au Département des sciences du bois et de la forêt, a partagé ses inquiétudes face à l’absence du retour des oiseaux chanteurs dans cette région. Ces données de recensement furent recueillis entre 1993 et 2011 dans 21 sites concernés par la restauration de tourbière.
Plus inquiétant, il semble que l’ensemble du continent américain soit concerné par le déclin de la population ornithologique. Si les causes restent difficiles à établir précisément, des catastrophes naturelles telle que l’ouragan Katrina pourrait en partie expliquer la disparition massive de nombreux spécimens. Une autre piste mènerait directement à la destruction des forêts tropicales, lieu bien connu de reproduction pour les oiseaux.
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Crédit photo : La paruline masquée appartient aux oiseaux chanteurs qui tendent à bouder les tourbières restaurées du Québec. ©Pierre Bonenfant pour l’Université Laval.
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