L’accès et la multiplication des sources d’information a été facilité par les technologies numériques en quelques années. Les lecteurs sont toutefois en droit d’attendre de la part des journalistes une information vérifiée et juste, quand bien même leur métier serait en proie à de profonds changements. Colette Brin, chercheure et professeure au département de Communication de l’Université Laval vient de publier une étude sur les pratiques des journalistes au Québec à l'heure du numérique.
À l’heure du numérique, l’accès à l’information n’a jamais été aussi facile. Les sources se sont multipliées, qu’elles soient professionnelles ou amateures. Les réseaux sociaux permettent aussi de faire circuler articles, vidéos, photos autour de la planète en quelques minutes. Ce phénomène entraîne évidemment des difficultés pour les lecteurs qui peinent de plus en plus à savoir où trouver la bonne information. Les pratiques journalistiques étant mises à rudes épreuves, par manque de moyen, par manque de temps, Colette Brin s’est demandée de quelle façon les journalistes du Québec travaillaient aujourd’hui.
Dans une chronique publiée sur son blogue, “Fabriquer l’exactitude au quotidien”, elle fait part de l’étude qu’elle a mené auprès de 28 journalistes au Québec, sélectionnés en fonction des prix qu’ils avaient reçu pour leurs travaux ou de façon aléatoire si leurs publications étaient de même taille que les premiers. Ses premières conclusions rapportent que pour obtenir l’exactitude que les lecteurs sont en droit d’exiger, il n’y avait pas de méthodologie claire dans le travail de ces professionnels.
Lire la chronique
Lire l’étude
Crédit photo : Shavar Ross via photopin cc
En savoir plus sur cette
actualité
Visiter ulaval.ca
Voir plus de nouvelles de cette institution
