
Faux et faussaires en art. On peut aussi copier des œuvres qui ont une valeur historique immense pour en mieux comprendre la technique et la signification, à la manière des copistes, ou pour les faire connaître ailleurs et au plus grand nombre.
Publié le 15 mars 2011 Mis à jour le 15 mars 2011
L'article Putting heads together (Mettre les têtes ensemble) de Peter Dizikes a de quoi inciter à mieux organiser le travail collaboratif dans la formation et notamment celle qui se déroule à distance. Cet article se fait l'écho d'une étude conduite par des chercheurs de l'Université de Carnegie Mellon, du MIT et de l’Union College, sur l'efficacité du travail de groupe.
La sensibilité sociale facteur d'une bonne collaboration
Le papier de Peter Dizikes relate les conclusions de cette étude qui révèle l'existence d'une intelligence collective dans les groupes qui collaborent bien, laquelle intelligence transcende les capacités cognitives individuelles. En clair, l'intelligence collective dont il est question ne se résume pas à l'addition des intelligences individuelles. Et on en a maintenant des preuves.
Cette étude a porté sur 699 individus organisés dans des groupes de deux à cinq personnes. Ces groupes étaient soumis à des tâches allant des puzzles visuels à des négociations, des brainstormings, des jeux et des travaux de conception complexes. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que l'intelligence collective représentait 30 à 40% de la variation de la performance du groupe.
Il est à remarquer que cette intelligence collective n'est automatique. Autrement dit, elle n'est pas le fait de la réunion d'individus en groupe mais elle est liée au degré de collaboration au sein du groupe. "Dans les groupes où une personne a dominé, le groupe s’est même révélé collectivement moins intelligent que dans ceux où les tours de parole ont été répartis plus équitablement".
La part des femmes
C'est ici qu'intervient la plus grande découverte de l'étude : le rôle déterminant joué par la gent féminine dans la collaboration. "Les équipes comprenant plus de femmes ont démontré une grande sensibilité sociale, et partant une intelligence collective, relativement aux équipes en comprenant moins (..) On peut en déduire que le niveau d'intelligence collective devrait continuer par augmenter avec la proportion de femmes".
Les groupes comportant plus de femmes jouissent aussi d'une meilleure dynamique interne. Les chercheurs ne s'expliquent pas cette découverte, fruit d'un hasard. Toutefois, ils sont catégoriques que le rôle de la sensibilité sociale dans la collaboration. Des recherches sont nécessaires sur l'aspect du genre, ce que promettent ces chercheurs.
Au final, on retient que le travail collaboratif est efficace pour peu qu'il se déroule dans un groupe où les individus sont aptes à collaborer et mettent en oeuvre une culture de l'équité. Il est donc nécessaire de former (dans les deux sens du terme) les groupes de travail en tenant compte de cette dynamique.
Voir :
Putting heads together - Peter Dizikes
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