Lorsqu'une personne se sent malade, il est déjà courant qu'elle cherche des informations sur sa pathologie sur le web, n'hésitant pas à confronter son « analyse » au
diagnostic du médecin. Le Web permet désormais d'en faire plus.
Depuis peu, ce sont de véritables thérapies numériques qui
voient le jour. En la matière, il existe des programmes pour
surveiller le diabète ou pour lutter contre les désordres
alimentaires, le stress, la dépression, l'insomnie, l'énurésie,
etc.
Il s'agit de programmes éducatifs qui se fondent sur le postulat
selon lequel guérir d'une maladie est aussi une question de
comportements à changer ou à modifier.
La plupart de ces programmes sont réalisés par des
universités. U Can Poop Too (constipation) et Blood Glucose Awareness Training at Home ont été développés par l'Université de Virginie
(Etats-Unis). MoodyGym et ECouch (tous deux consacrés à la prévention de la dépression) ont vu le jour à l'Université
nationale d'Australie. L'Université de Melbourne (Australie), du
Michigan (Etats-Unis) et bien d'autres sont entrées dans la danse.
Les résultats sont
impressionnants à en croire une recherche sur l'efficacité de ces
thérapies en ligne. Outre les résultats, ces programmes de santé électroniques présentent l'avantage de réduire les coûts de traitement en diminuant la demande en ressources humaines. Mais les auteurs de ces programmes insistent néanmoins sur le fait que rien ne remplace une visite chez le médecin si le problème persiste. Les programmes thérapeutiques en ligne doivent donc être considérés comme des compléments à une prise en charge classique.
Le succès de ces programmes constitue un argument de taille qui devrait motiver d'avantage les promoteurs et les concepteurs de thérapies en ligne, notamment en français.
Voir : Internet Actu, La thérapie de groupe en ligne