L’objectif premier du site est
de promouvoir et de soutenir l’intégration des Nouvelles Technologies dans l’enseignement.
Un beau portail. Un grand portail, à l’ergonomie agréable, riche, fourni, varié, attrayant et attractif, que celui que nous réserve le portail des Tic à travers son site
ntic.org. Thot a déjà présenté ce portail plus de deux fois. La page multicolore vous propose plusieurs rubriques. Elle s’impose. Et vous absorbe. La plus aguichante est l’
abc du multimedia qui se veut être un répertoire, c’est-à-dire un
outil de soutien au développement de matériel didactique multimédia sous forme de sites Web ou de cédérom. L’ABC est composé d’une centaine de fiches, illustrées dans la majorité des cas, donnant à des ressources sur Internet. Plus de 40 % des références mènent vers des sites francophones. Ce projet a été réalisé avec le soutien de la Corporation Hiérapolis, précurseur du réseau Internet de la communauté urbaine de l’Outaouais, dans le cadre d’un projet intitulé Observatoire du multimédia de formation. Plusieurs thèmes s’y bousculent, qu’il vaut mieux apprécier soi-même.
Vient ensuite, dans un céleste bleu d’azur, la bibliotheque virtuelle de periodiques. Celle-ci est un projet franco-québécois développé et mis à jour par une quinzaine de bibliothécaires et documentalistes. À ce jour, elle répertorie plus de 400 revues et magazines électroniques offrant leur contenu sur Internet. Dans sa présentation, elle respecte le système Dewey, ce qui favorise la consutation. La veille et le bulletin de nouvelles et de réflexions clôturent le portail. On y rencontre des titres de journaux ou de revues d’Afrique francophones. Le clic est assurément la rubrique la plus intéressante, par ses réflexions et ses analyses; ses propositions aussi que soutiennent un forum et des opinions.
Pourtant, on est attiré en ouverture par le site le plus recherché par les francophones. Le site des sites éducatifs francophones, l’ isef, puisque
cet index est constitué d’un répertoire d’environ 700 sites reconnus pour la qualité de leur contenu en ressources disciplinaires et la présence de liens commentés. Il est également possible de faire une recherche en format plein texte dans quelques 100 000 pages provenant d’un sous-ensemble de 170 sites, triés sur le volet.
Au total, rien pour l’Afrique. Et pourtant !!! Des sites éducatifs africains, il y en aurait! Sauf, bien sûr, si ce volet est aveugle. Ou, mieux encore, que l’Afrique n’est pas francophone. Il faut vraiment y réfléchir.
A moins que le mode de recherche ne soit spécialement compliqué. Ou amener les Africains à y participer eux-mêmes. Ce serait d’ailleurs plus juste et plus juteux.
Voir plus d'articles de cet auteur