Sept universités et collèges de l’Ontario se sont regroupés pour former le réseau SHARCNET (Shared Hierarchical Academic Research Computing Network). Celui-ci est entré officiellement en activité le 16 novembre dernier.
SHARCNET va fournir des ressources superinformatiques pour une variété de projets dans divers domaines, qu’il s’agisse de la recherche en étude du génôme et du traitement du cancer, de conception d’ailes d’avion permettant d’économiser le combustible, de modèles d’assurance ou de théories sur la gravité quantique. Plus de 25 % de la puissance superinformatique du Canada se retrouve au sein de SHARCNET, un réseau de 26,4 millions de dollars. Les grappes originelles sont situées à l’University of Western Ontario, l’Université de Guelph et l’Université McMaster. L’Université de Windsor, le Collège Fanshawe et l’Université Wilfrid Laurier hébergent le reste des grappes.
Selon une liste compilée par le groupe de travail sur l’informatique en grappe de l’Institut des ingénieurs électriques et électroniques, SHARCNET est encore plus puissant que les superordinateurs de Caltech, de Princeton, de l’Université Cornell et de l’Université de Cambridge.