La science fait partie de notre quotidien. Chaque jour, des chercheurs permettent de mieux comprendre notre monde avec leur travail. Pour les néophytes, celui-ci se voit un peu lorsqu’un résumé d’étude au titre fort accrocheur apparaît dans nos fils d’actualité. Pourtant, nous sommes peu à réussir à atteindre la source réelle et pouvoir la lire. Du moins, sans avoir à payer.
Parce qu’en effet, les éditeurs d’articles scientifiques sont légion en ligne et ils font de gros profits sur le labeur des experts. Ceux-ci ne peuvent pas s’en plaindre, contraints de publier régulièrement des articles scientifiques afin de continuer à avoir des subventions publiques. Cette philosophie du « Publier ou périr » (Publish or die) met à mal la profession, les obligeant parfois à exagérer des trouvailles pour attirer l’attention des grandes revues. Ce qui nuit à la crédibilité des scientifiques dans la population en général.
De plus en plus, des individus militent pour que ce cycle malsain cesse. Des spécialistes s’éditent sur des plateformes ouvertes en risquant moins de visibilité. La France de son côté a instauré en place un programme pour démocratiser davantage la recherche scientifique. Ces premiers pas vont dans le bon sens mais ne restent que les premiers d’une démarche globale de science ouverte qui affirme que les connaissances doivent être accessibles à tous.
Illustration : mohamed Hassan de Pixabay
