Quelle est la probabilité qu’un robot récupère votre travail ? Un petit test, en six questions, vous prépare à vous méfier (ou pas) de vos futurs collègues robotiques.
Cette approche, certes simpliste, a le mérite de rouvrir le débat passionnant sur la relation homme-machine, dans lequel nous ne sommes pas à l’abri de surprises : on découvre, par exemple, des définitions très fantaisistes comme « future-proof » (nous serions censés nous protéger du futur ?) ou des conseils pour défendre notre emploi des robots, comme l’explique la société Monster (« Robot-proof your job »).
Les interrogations sur la capacité des ordinateurs d'agir comme des hommes ne sont pas nouvelles (tests de Turing, Lovelace 2.0 etc.). Les machines travaillent déjà à la place de l’homme (les transports sans conducteurs), on apprend par les machines, on décide et on consomme par les données… Allons-nous continuer (juste) à travailler ?
Créativité versus Robots
L’association anglaise NESTA a publié le rapport "Creativity vs Robots" sur la relation entre créativité du travail et (future) probabilité d'automatisation. Être créatif, faire preuve d’intuition, nous rendraient plus résistants à l'intelligence artificielle.
Les auteurs avaient déjà analysé, en 2013, plus de 700 métiers et élaboré une relation mathématique liant la faible probabilité d'automatisation à trois variables : notre perception (lorsque nous manipulons des choses dans des environnements complexes et non structurés), notre capacité de créer de la nouveauté à valeur ajoutée - les codes d'appréciation évoluant sans cesse dans le temps et selon les cultures - et notre intelligence sociale : sens de l’humour, activité gestuelle, expressions du visage etc.
Comme le montre cette visualisation, la moitié des métiers estimés "créatifs" par les chercheurs ne sont pas considérés comme tels dans les statistiques nationales de l’emploi (l'enseignement, par exemple).
Le rapport prend le parti pris – à juste titre – d’une définition très large de créativité: tout ce qui requiert l’utilisation de l’imagination ou une idée originale. En utilisant la même méthodologie de 2013, les chercheurs ont recatégorisé les 700 métiers (équivalents à 139 millions d’emplois) selon deux critères : le taux probable d'automatisation et le degré de créativité, et observé les relations sous-jacentes.
Le bilan est « soyez créatifs » : 87% des travailleurs ayant des métiers créatifs ne seraient pas exposés à des risques d’automatisation ; ce pourcentage chute à 40% si on parle tout métier confondu. Les détails par métier sont encore plus intéressants : on découvre des écarts significatifs entre activités manufacturières (fabriquer des fournitures sportives serait plus « à risque » que fabriquer des vélos) mais aussi dans les services : êtes-vous prêts pour un robot-conseil en assurance vie et fiscalité ?
Quelles perspectives ?
Le travail présenté se concentre exclusivement sur les marchés américains et britanniques, mais d’autres publications ont appliqué cette même méthodologie et tiré des conclusions similaires, pour les vingt ans à venir (cf. The computerisation of Europen Jobs).
Il est certainement difficile de prédire tous les scénarios possibles, la vitesse d'évolution et les prix des technologies étant des facteurs tout aussi déterminants… Mais il semble clair que l'enjeu est dans la réallocation de ressources humaines des métiers à risque en faveur des métiers porteurs d’avenir. Et dans l'anticipation des besoins liés en termes de formation.
Les auteurs terminent avec une dernière piste de réflexion : la créativité et l'automatisation ne sont pas forcément deux concepts opposés. Les machines peuvent avoir un impact positif sur la création, sans pour autant remplacer l'homme. On pense notamment à l’initiative européenne STARTs (Science, Technology and Arts) pour faciliter l’interaction entre artistes, chercheurs et professionnels TICs...
En guise de conclusion, nous vous proposons l'expérience originale de « jam session » homme-robot, menée par le groupe de recherche Robotif musicianship du Georgia Institute of Technology.
Les intelligences artificielles sont sorties du domaine fiction pour devenir réalité. Les algorithmes de moteurs de recherche et de réseaux sociaux en sont des formes que nous côtoyons quotidiennement. Or, avec la progression de l’intelligence artificielle, viennent de nombreuses questions éthiques et sur les relations avec les êtres humains. Les I.A. sauront-elles faire de bons choix?
L’être humain a réussi ce qui semblait impossible : créer des machines qui peuvent apprendre par elles-mêmes. L’intelligence artificielle telle qu’elle avait été rêvée. Le problème? En voulant recréer le système neuronal de pensée, les décisions des I.A. échappent à la compréhension des créateurs eux-mêmes. Pourra-t-on percer l’opacité de la technologie? Faudra qu'elle nous explique !
Les intelligences artificielles sont en train de radicalement changer la technologie et certains métiers. Le domain médical profite de plus en plus de ses avancées qui pourrait permettre de diagnostiquer plus tôt des maladies, de mieux gérer les dossiers médicaux et d'offrir une médecine plus préventive. L'I.A. serait-elle le remède parfait pour les systèmes de santé?
Ayant une très mauvaise réputation, la procrastination a pourtant des effets positifs sur la personne. Elle permet de prendre du recul sur les projets et de tester ses capacités de production. Il faut seulement éviter de se laisser happer par la procrastination au point de ne plus rien faire.
Entre révolution imminente pour certains et science-fiction pour d’autres, on appréhende avec difficulté l’ampleur de l’impact de l'intelligence artificielle sur nos vies. Si la perspective de comportements intelligents sur la totalité des tâches cognitives semble encore lointaine, les expériences intéressantes sont déjà presque là : une compréhension en temps réel des connaissances et des compétences des élèves, ainsi que de leurs différences et préférences individuelles.
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