C’est un jeu en hommage au peintre et sculpteur Giorgio de Chirico (1888-1978) où l’on entre virtuellement et littéralement dans un univers mystérieux et désorientant, à l’image de son oeuvre. Le jeu pourrait être une excellente porte d’entrée pour découvrir les créations de l’artiste et ses compositions énigmatiques situées dans des environnements empruntant à l’Antiquité et qui semblent représenter des rêves.
Dépaysant
Parcourir le jeu permet de se retrouver dans les représentations picturales de l’artiste, transposées en volumes, mais aussi d’observer les œuvres exposées de cet artiste marquant du XXème siècle. Le joueur passe d’un niveau à l’autre et navigue de salle en salle, dans un bâtiment à ciel ouvert, en admirant au passage des reproductions des peintures aux murs des salles virtuelles, des sculptures posées sur des socles. Des plantes en pots et des palmiers, des sphères et des portes flottantes ; on est à la fois à l’intérieur, dans un musée-bâtiment aux tons ocres, et dehors, dans une lumière dorée, sous un ciel étoilé ou orangé.
La musique de Stockhausen ajoute à l’atmosphère envoûtante où, au début, l’internaute doit explorer puis passer sur des tuiles noires et blanches disposées dans les salles (comme dans certaines peintures de l’artiste) qui déclenchent des toc toc toc ou des grincements de portes, selon que les tuiles sont utiles ou pas à l’avancement dans le jeu. On monte alors des escaliers qui mènent à des portes donnant sur de nouvelles salles et de nouvelles œuvres, pour passer de l’une à l’autre, ou non, semble-t-il. Puis on saute de plate-forme en plate-forme, en hauteur, pour avancer, en prenant garde de ne pas tomber. Il faut une certaine habileté de joueur pour réussir à progresser et le niveau de difficulté semble augmenter au fur et à mesure de la progression.
Nous n’avons pas terminé le jeu ni encore trouvé sa ligne d’arrivée, un mystère qui fait d’ailleurs partie de son charme. Des adolescents de notre connaissance, expérimentés en matière de jeux en ligne, ont été, eux, rapides à en trouver la logique et le fonctionnement, les moyens de passer d’une salle à l’autre. Ils n’ont cependant pas eu la patience de pousser jusqu’à la fin (si fin il y a…). Ils ont trouvé le jeu étrange et la musique et le bruitage attrayants, apprécié les défis des sauts et les fausses pistes. SURREALISTa plaira sans doute davantage à des joueurs un peu plus âgés et aux adultes pour qui l’action limitée, le style épuré et les représentations de nus ne seront pas déroutants.
Les deux auteurs du jeu, Carlos Monteiro et Rodrigo Rocha, ont su transposer finement l’univers onirique de l’artiste dans un espace tridimensionnel ludique où on aime se perdre et auquel on retournera volontiers pour explorer plus avant les créations de De Chirico et plonger dans son monde pictural étrange.
Internet est un terreau fertile d'informations intéressantes et d'autres totalement fausses. Comme il n'y a pas de hiérarchie du Web, tous croient que les données trouvées en ligne ont la même valeur. Il faut donc enseigner le plus rapidement possible aux enfants à discerner les bonnes des fausses infos. Une enseignante française a trouvé une approche intéressante pour y arriver.
Entre le désir de formation aux humanités numériques et la réalité, l'écart semble se réduire depuis deux ans. La preuve d'un THATCamp à l'autre, de 2010 à 2015. Des découvertes cohérentes.
Grâce à Internet, l'oeuvre du photographe et intellectuel français Pierre Verger, qui a consacré une grande partie de sa vie entre les deux rives de l'océan Atlantique, est enfin mieux connue.
Chaque jour, restez informé sur l’apprentissage numérique sous toutes ses formes. Des idées et des ressources intéressantes. Profitez-en, c’est gratuit !