La question de la lutte à la pauvreté en est une qui cause beaucoup de soucis à des gouvernements, dont celui de la France. Généralement, ils affirment investir des millions d'euros ou de dollars dans ce domaine sans grands résultats.
Du coup, ils croient que les aides sont totalement inutiles, voire des obstacles à la fin de la paupérisation. La lauréate du prix Nobel d'économie en 2019, Esther Duflo, a un tout autre point de vue sur ce sujet.
Ayant analysé cette question internationalement, elle défait 3 mythes souvent énoncés.
Tout d'abord, les aides sociales ne rendent pas paresseux. La plupart des pays ayant des formules généreuses ne notent pas un découragement à l'emploi. Au contraire, il s'agit d'une sécurité qui favorise les projets professionnels des gens.
Deuxièmement, ce n'est pas un gaspillage des impôts. Cet argument est surtout, selon elle, une façon de délégitimiser ce principe qui se veut, d'abord et avant tout, une redistribution des richesses accumulées.
Enfin, elle n'adhère pas à cette idée qu'il faille des inégalités dans une société. Des nations ont bien décidé de tout faire pour réduire cela sans qu'elles s'écroulent.
Il s'agit donc d'un choix politique et, pour elle, le plus grand danger est la perte illégale et légale de capitaux qui devraient rester dans les pays.
D’après une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Montréal et d’autres chercheurs, la trajectoire de poids pourrait déterminer le degré de réussite scolaire chez les jeunes. Les enfants qui ont un poids insuffisant persistant entre quatre et sept ans ont moins bien réussi à un test cognitif à l'âge de huit ans.
La diversité des parcours et des milieux sociaux vient contrecarrer une croyance qui a la vie dure : le coût de ces parcours prestigieux n’est accessible qu’à une élite financière.
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