
Stratégies d'apprentissage à l'université
Un guide de l'UQAT pour résoudre les problèmes les plus courants qui entravent un apprentissage efficace. Version en ligne ou téléchargeable gratuitement en pdf.
Publié le 12 novembre 2013 Mis à jour le 12 novembre 2013
Après avoir compilé le Répertoire des cours ouverts et Moocs (Open Courseware) et celui des ressources éducatives libres (OER), j’ai été impressionné par l’expansion qu’a pris le mouvement de l’éducation ouverte depuis deux ans.
Ce ne sont plus quelques centaines de cours en anglais mais bien des dizaines de milliers en plusieurs langues, du polonais au mandarin en passant par l’espagnol, le français ou le portugais et autres langues. À ces cours s’ajoutent des réseaux d’entraide et de diffusion bien organisés.
Mais en regardant les chiffres de fréquentation de la plupart de ces sites, on constate qu’ils n’ont rien de mirobolant. Visiblement ce sont les initiés qui les fréquentent et les exploitent : certains professeurs, conseillers pédagogiques et concepteurs de cours. Compte tenu de la qualité de ce qu’on y trouve, on dirait qu’il manque un ingrédient pour faire lever la pâte.
Pas tout seul
Quelques initiatives commencent à s’organiser pour nous faire profiter de ces trésors, car à part quelques passionnés marginaux, l’individu moyen n’ira jamais fouiller dans ces dizaines de répertoires à la recherche d’un cours pourtant extraordinaire qu’il ne connaît pas encore, donné par une institution qui lui est inconnue et par un illustre enseignant au nom qu’il n’a jamais entendu.
Qualifier toutes ces ressources, les organiser en des parcours cohérents, créer des communautés d’intérêt autour des sujets, assurer une orientation de base, offrir un système de support, créer un modèle de certification valable, gérer les qualifications et les «finissants»… sont diverses activités que font graduellement les initiatives les plus dynamiques.
Un individu isolé et ignorant (par définition, il vient pour apprendre) ne peut pas réaliser efficacement ces activités ni même arriver à les obtenir. On doit s'organiser.
Pas pour rien
Plusieurs des institutions de l’initiative OCW (Open Course Ware) découvrent qu’il ne s’agit pas que de produire des ressources éducatives et les rendre accessibles, mais qu’il faut aussi les rendre intéressantes et les intégrer à une finalité pour les individus.
Pourquoi un professeur enseigne t’il ce sujet pointu ? À quoi cela sert-il ? Dans quoi cela s’intègre t’il ? Qui est ce professeur ? Quelles sont ses réalisations ? Le nombre de questions auxquelles ne répondent pas les méta-données d’indexation les rend presqu’inutiles aux fins de promotion.
Ainsi, les sites les plus dynamiques sont de véritables médias qui mettent en valeur, jour après jour, les ressources dont ils disposent. Susciter l’intérêt devient une activité continue.
Peut-être avez-vous reçu des promotions de Coursera qui vantent non pas les cours qu’on y trouve mais bien les façons dont les professeurs qui ont des cours à succès s’y prennent pour attirer des étudiants. Voilà une indication des priorités pour l’exploitation des trésors. Il y a de l’or dans la mine, voici les outils et les techniques pour parvenir à l’atteindre.
Aussi je vous invite à aller visiter ces deux répertoires et constater par vous-même l’ampleur du mouvement en éducation. Tant de ressources accessibles incitent à une transformation profonde de nos rapports en éducation. L’ère de la rareté s’achève.
Répertoire des cours ouverts et Moocs (Open Courseware)
Ressources éducatives libres (OER)
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