Le Prix de l'innovation Inria 2020 – Académie des sciences – est décerné au projet interdisciplinaire [email protected]
Au départ, [email protected] était un projet de recherche théorique visant à utiliser des techniques de reconnaissance d'images dans une optique d'inventaire de la biodiversité. En 2013, la première application mobile est lancée parmi une communauté de chercheurs et en 2014, après plusieurs améliorations, l'algorithme de recherche de similarités permet non seulement de prédire le nom de la plante, mais de présenter aussi les espèces qui lui ressemblent le plus. L'utilisateur entre alors dans la boucle, car celui-ci choisit la bonne plante parmi celles qui lui sont présentées. Ce qui permet à l'algorithme de s'améliorer de manière continue.
En 2015, des procédures d'apprentissage profond (deep learning) sont développées et l'application commence vraiment à être fonctionnelle, avec près de 9000 espèces répertoriées. En 2015 l'application est alors lancée publiquement et connaît un succès rapide. En 2020, avec 500 000 utilisateurs par jour et près de 28 000 espèces identifiées, [email protected] continue sa progression.
Depuis 2019, PlantNet est devenu un consortium InriaSoft et les recherches se poursuivent. Mieux encore, les observations les plus fiables de PlantNet sont intégrées à la base de données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility), qui vise à fournir à tous et partout un accès libre aux données sur toutes les formes de vie sur Terre.
Ajoutez-y un jeu sérieux, nommé ThePlantGame, où l'algorithme analyse le niveau de compétence du joueur et accordera plus ou moins de poids à ses votes, et vous obtiendrez un système intégré de référence auto-apprenante connecté aux humains et les supportant dans leurs activités avec toujours plus de précision.
«Pour Inria, Software Heritage est non seulement l'outil de préservation du patrimoine logiciel mondial reconnu par l'UNESCO, mais aussi un instrument au service de la science ouverte et une formidable source de sujets d'étude dont on commence à peine à prendre la mesure.»
Même si on ne les voit pas toutes ces sources d'ondes, on peut les comparer à des sources de lumière. Que ce soit des chandelles ou des lasers. Dans les deux cas, on aurait pas idée de les coller sur soi. La question de l’innocuité des émetteurs d'ondes BlueThot est légitime.
Inria- Lille propose un dossier sur l’environnement et la biodiversité et ses liens avec la recherche à l'Inria.
Entre autres articles, on y découvre le projet Biodimètre qui vise à évaluer et monitorer la biodiversité à l'échelle d'une ville, à profiter des apports des citoyens, à expérimenter avec des plantes ou des aménagements, bref, un projet qui peut mener à une petite révolution en aménagement et en recherche.
Le projet HistorIA de l'Institut DataIA auquel participe l'Inria a permis la mise à disposition, en 2020, «d’un système de calcul des groupes (clusters) au sein d’un réseau social qui repose sur un partage d’initiatives entre algorithmes et connaissances du chercheur. »
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