Je ne suis pas un spécialiste des méthodes pédagogiques pour apprendre le jeu d'acteur. Les puristes pardonneront j'espère mes imprécisions. C'est à l'occasion de la rencontre avec le directeur du théâtre Stanislavski à Moscou que j'ai entendu parler du système de jeu inventé par Stanislavski, popularisé dans un ouvrage fameux écrit en 1926. J'ai alors essayé de comprendre de quoi il était composé et comment il avait été prolongé avec d'autres approches comme par exemple avec les méthodes U.S de l'Actors Studio. Un jeu remarquable qui a marqué et continue à marquer des générations d'acteurs.
Histoire et principe de la méthode
Selon Cieutat, (2006) à l’occasion d’une interprétation que Constantin Stanislavski, alors jeune acteur, estima magistrale, il se mit à imaginer la façon de transmettre les découvertes qui lui semblèrent exceptionnelles. Il imagina des moyens et exercices pour développer un état de créativité constant permettant de rester inspiré sur scène.
Huit grands exercices et principes résultèrent de ce Système énoncé dans La Formation de l’acteur, l’un des ouvrages fondamentaux de Stanislavski (1926) :
Reproduire la réalité à partir d’une observation aiguë du monde.
Tout comportement sur scène doit être justifié psychologiquement par une série de motivations et de justifications puisées dans le passé du personnage.
Toute émotion exprimée doit être authentique et empruntée à la mémoire affective de chacun (d’où l’impérative nécessité d’avoir recours à des exercices sensoriels – articulés autour de l’exploitation exhaustive des cinq sens – en étroite relation avec la recherche introspective).
L’acteur doit profondément analyser sa propre personnalité dans le but d’apporter une vérité psychologique absolue à son personnage.
Obligation de pratiquer l’improvisation aussi bien pendant les répétitions que durant les représentations pour rendre toute interprétation spontanée.
Besoin absolu pour les acteurs de communiquer de manière très intime et d’apporter la plus grande attention à l’expression du partenaire, afin de créer sur scène un « ensemble » harmonieux dans le jeu.
Nécessité également d’utiliser les objets pour leur valeur symbolique, mais aussi pour leur relation étroite au monde matériel.
L’acteur, enfin, doit se vouer d’une façon quasi religieuse à son travail, dévotion fondée sur une croyance mystique dans le pouvoir de la vérité qui émane du jeu.
Pour Stanislavski, l’acteur se devait d’être le personnage vingt-quatre heures sur vingt-quatre." (Cieutat, 2006)
Apprendre à aller au fond de soi-même
L'acteur irait donc puiser au fond de lui-même, de ses ressentis, expériences et émotions associées pour "jouer juste". D'immenses acteurs tels que Al Pacino, Jack Nicholson ou Johnny
Depp l'utiliseraient. D'autres tels que Russel Crowe préférerait se fier à de la pure improvisation. Des exercices seraient utilisés dans les académies de théâtre pour creuser son savoir-faire et surtout pratiquer une intériorité.
Le système de jeu de Stanislavski s'appuie donc sur une vision psychologique, qui va puiser dans l'inconscient de son âme. C'est une vision "vitaliste" qui postule en l'existence d'une âme inexploré, qui dirige notre état physique dans son ensemble, et ces qualités de l'âme en l'homme sont déterminantes.(Autant-Mathieu, 2007).
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