
Construisez votre propre indice de qualité de la vie, et voyez où vous pourriez habiter
L'OCDE met à disposition un outil qui permet de construire son propre indice de qualité de la vie, en fonction de ses priorités.
Publié le 17 mai 2005 Mis à jour le 16 février 2022
Nous avons presque tous été exposés à la pyramide des besoins de Maslow. Cependant, ce genre de hiérarchie nous mène systématiquement à des culs-de-sac : boire avant gloire ou manger avant sexe ? Des gens sont prêts à mourir pour des idées, pour leurs enfants, pour de l’argent, pour l’honneur et d’autres ont peur de leur ombre, des souris ou du ridicule.
L’ordre des priorités et des besoins comme la faim, la sécurité, la reconnaissance et autres considérations physiques, biologiques ou psychologiques sont fonction des décisions humaines.
Il faut avoir drôlement faim ou être très ambitieux pour accepter de perdre son honneur, trahir ses amis ou vaincre sa peur. Les considérations de valeur et l'émotion décident des priorités avant toute autre chose. Quand ces considérations sont modifiées, toute la hiérarchie des besoins peut changer. Alors, oublions Maslow et sa pyramide des besoins. La responsabilité et le contrôle reviennent aux personnes, qu'elles les assument ou pas.
L’apprentissage est affaire de communication entre une source de connaissances et une personne apprenante. On peut apprendre à partir d’un livre ou d’un site web tout comme à l’aide d’un professeur dans une institution ou en faisant ses propres observations.
Le flux de la source à la personne peut être considéré comme source de satisfaction dans la mesure où il atteint sa finalité : répondre au besoin perçu. Tout ce qui le perturbe devient alors indésirable. Simple ! Ainsi le professeur, l’étudiant et l’institution savent à quoi s’en tenir : il s’agit de créer et d’entretenir le flux du sujet à l’étudiant.
Le flux (de la source au récepteur) qui répond au besoin perçu engendre la satisfaction de l'étudiant.
Professeurs, étudiants, pédagogies, technologies, médias peuvent favoriser ou perturber ce flux et engendrer satisfaction ou insatisfaction.
Si le sujet intéresse l’étudiant, le flux peut s’établir, dans le cas contraire le professeur ou l’institution peuvent essayer de l’y intéresser, mais ce sera toujours à lui d’y jeter un coup d’oeil, d’y trouver un intérêt. L'apprentissage commence par l'observation; il faut bien jeter un coup d'oeil au sujet pour commencer...
En principe, n’importe quel sujet peut intéresser quelqu’un; les personnes disponibles sont naturellement ouvertes. On n’a qu’à regarder l’attitude d’une classe au début de l’année, les élèves ils sont majoritairement enthousiastes... quelque mois plus tard la situation est toute autre, l'apathie s'installe si facilement. Qu’est-ce qui empêche le flux de continuer de couler ? Même si les paroles continuent d’être émises, elles cessent d’être reçues, d’être comprises, d’être acceptées; l’insatisfaction règne.
Il n’y a pas une infinité de manières d’engendrer l’insatisfaction à l’étude :
À peu près toutes les façons de manquer son coup peuvent être rattachées à l’un de ces points:
Il y en a pourtant qui se spécialisent dans ces approches, avec les résultats que l'on sait. Pour eux, ceci est l'éducation, la vraie, douloureuse et nécessairement déconnectée; si on s'y plait c'est que quelque chose ne va pas. Il serait peut-être temps de se débarasser de ces conceptions autocratiques.
Au niveau personnel, quelqu’un qui panique devant, par exemple, un terme mathématique utilisé dans une explication, a de fortes chances non seulement d’avoir une définition manquante quelque part, mais aussi une charge émotionnelle qui lui rendent la chose insupportable. Il a lui aussi son travail à faire.
Autant l’émission que la réception sont concernés : un handicapé visuel ou auditif recevra des messages imperceptibles; un étudiant d’une autre langue des messages indécodables, un hyperactif des messages incomplets, etc.
À la fois ceux qui produisent les cours, ceux qui les transmettent et ceux qui les suivent ont une responsabilité dans la préservation du flux allant de la source au récepteur.
Ultimement, l’étudiant autodidacte peut prendre toutes les responsabilités. Ce qui est sûr, c’est que la satisfaction de tous tient à l’existence réelle du flux entre la source et l’étudiant, jusqu’à l’atteinte des finalités poursuivies par l'étudiant et pas au delà. Au delà, il faut recréer le besoin et l'intérêt.
Avec ceci en place, la formation à distance peut s’étendre partout. Satisfaction garantie.
Illustration : c.alberto via Foter.com / CC BY-NC-SA
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