S'il y a bien quelque chose que nous avons tous en commun, c'est de mourir. S'il y a bien quelque chose dont nous parlons avec plus ou moins de difficulté, c'est la mort. Dans des moments où un proche était concerné par sa fin de vie, j'ai souvent observé cette "omerta" et vu le nombre de personnes en capacité à gérer la situation se réduire. Chacun fait au mieux...
Jusqu'à présent, cet aspect de la vie était plutôt pris en charge par les organisations religieuses qui géraient les "derniers instants" ainsi que l'aspect rituel et cérémoniel de l'après.
Ces aspects ont tendance à bouger, notamment avec la pratique de plus en plus fréquente de la crémation et la possibilité d'organiser la cérémonie comme "bon vous semble", selon la personnalité du défunt, chose impensable dans certaines églises en France.
Dans les petits villages, avec la diminution du nombre de prêtres, ceux-ci se retrouvent à officier plusieurs paroisses dont le nombre augmentent au fur et à mesure que diminue celui des prêtres. Certains rites sont pris en charge par des laïcs et cela peut-être une négociation rude voire impossible si vous proposez quelque chose qui dévie quelque peu des rites ancestraux. Pour les funérailles de ma mère, ma sœur et moi nous sommes vues refuser un texte... jésuite!
Et vous, avez-vous déjà prévu vos funérailles? Ma grand-mère avait tout prévu et réglé bien avant sa mort. J'avais trouvé ça admirable.
Ce sentiment d'admiration est faible par rapport à ce que j'ai ressenti récemment par le témoignage puis le décès de Nicolas Menet. Il était concerné de près par la gestion de la fin de vie puisqu'on lui avait diagnostiqué un cancer incurable qui ne lui laissait que quelques mois. Participant à des forums sur le sujet, il a été repéré par la chaine Kombini et a même trouvé le temps et l’énergie d'écrire un ouvrage !
Je vous laisse découvrir.
Nicolas voulait participer au changement politique en France puisqu'il ambitionnait de devenir député. Son glioblastome en a décidé autrement...
Son ouvrage décrit son parcours d'un manière humaine, empathique - à la manière des grands anthropologues - de l'expérience de son premier AVC jusqu'à ses propositions concrètes afin de légiférer sur la fin de vie en France, en passant par son parcours (initiatique) de fin de vie et sa perte progressive d'autonomie. Dans la vidéo, il reprend un notion développée dans son ouvrage : la nécessité de faire le deuil de celui qu'il était et de complétement ré-envisager autrement sa vie. Après un parcours professionnel bien rempli, il envisage alors sa fin de vie comme ultime projet, avec pour objectif principal de "pouvoir mourir comme il avait vécu : LIBRE"
Pour l'histoire, Nicolas dirigeait le premier pôle d'innovation européen dédié à l'avancée en âge dans les sociétés occidentales (réseau Silver Valley)
Le monde change, la population vieillit en même temps que les représentations se renouvellent et les sociétés se réorganisent. En France, la prise en compte pleine et entière de la fin de vie est en pleine évolution législative alors que dans d'autres pays, comme la Suisse ou la Belgique, la fin de vie médicalement assistée peut être envisagée.
Ainsi, l'être humain du 21ème siècle aurait la possibilité d'arrêter son incarnation et d'y mettre fin quand sa dignité le lui engage...
Le rapport de l'individu à sa finitude apparaît également dans un ouvrage à première vue surprenant dont la publicité a été en partie faite par une série documentaire de Netflix. Michael Pollan, journaliste scientifique au New York Times, a une démarche originale. Il s'intéresse à la façon dont les êtres humains utilisent les plantes puis comment leur réputation sont socialement (dé)construites par la médiatisation et le contexte politique.
"Voyage aux confins de l'esprit" est un ouvrage qui offre un regard différent
sur des substances considérées comme des drogues et qui, d'un point de
vue scientifique, peuvent être considérées pour un usage
thérapeutique.
Le livre a été publié par les presses de l'école polytechnique de Lausanne. Il y explique - entre autres - les recherches sur la psilocybine et le LSD et leurs effets sur
l’acceptation consciente de la mort chez les malades incurables. Ces substances semblent faire vivre une expérience spirituelle libératrice aux personnes en fin de vie.
Ainsi, peut-on dire que l'être humain du 21ème semble se réapproprier sa vie complète - jusqu'à la fin - en se connectant à la nature … par l’intermédiaire de la
science!
Photo credit "
Spiritual Twirl Art - #28 "Cactus Flower Spirit" FotoGrazio / photo on flickr
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Normalement, l'hypoventilation est une situation à éviter. Un trop bas taux d'oxygène peut mener à des dérèglements corporels. Or, certains athlètes l'emploient à petites doses pour améliorer leur capacité d'endurance. Cette technique pourrait aussi, selon de premiers protocoles de recherche, aider dans le traitement de certaines pathologies.
Maîtriser n'importe quel savoir physique demande de l'entraînement. La répétition d'une action dans le but de s'améliorer est une façon de s'entraîner, qui nous aide aussi à être plus à l'aise, plus rapide et confiant. Mais qu'est-ce que l'entraînement peut réellement faire pour nous rendre meilleur ?
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