
Comment augmenter l'implication de la population au succès des élèves ? En lui permettant de s'impliquer tout simplement !
Publié le 21 mars 2022 Mis à jour le 23 mars 2022
Peut-on toujours tout mener à terme ? Chaque projet entamé, chaque apprentissage commencé aboutit-il inéluctablement à une conclusion claire et précise ? Dans l’idéal, la réponse serait « oui, bien sûr ! », mais dans la pratique ?
Par exemple, en ce qui concerne le monde des langues, de la littérature et de l’écriture, plusieurs secrets restent irrésolus. La cryptologie, cette « science du secret », a pour but de cacher les informations d’un message et si bon nombre d’entre eux révèlent progressivement leurs secrets, comme le code du tueur du Zodiaque, d’autres demeurent à tout jamais obscurs et irrésolus.
Faites chauffer vos neurones et, à votre tour, tentez de décrypter quelques mystères cryptologiques…
Si le nom de Sir Edward Elgar (1857-1934) ne vous interpelle pas forcément, il était pourtant un compositeur britannique dont la marche militaire Pump and Circumstance est devenue mondialement connue (ne serait-ce que pour illustrer une des histoires de Fantasia 2000, de Disney !).
Or, en 1897, ce Lord envoya un message quelque peu original à son amie Dora Penny, qu’il surnommait affectueusement « Dorabella ». Le grand chef d’orchestre aimait le mystère et l’apparence de son message le reflétait bien, car uniquement composé de caractères à une, deux ou trois boucles. Non, il ne s’agissait nullement de code secret entre les deux amis, puisque quand Miss Penny l’interrogea sur le contenu de son message, sir Edgar répondit simplement qu’elle était « la mieux placée pour deviner ». Et depuis lors, la devinette est si grande qu’elle demeure incompréhensible. Certains experts avancent l’hypothèse qu’à défaut d’être un texte, il s’agirait plutôt d’une partition…
Vous avez trouvé le manuscrit de Voynich bizarre ? Attendez de voir celui-ci ! On remonte encore plus loin dans le temps, celui de la Grèce antique, soit le IIe millénaire avant J.-C.
Lors de fouilles archéologiques en 1908 est mis à jour un étrange disque en argile, couvert de 45 symboles étranges, disposés en spirales, sur ses deux faces. Divisés en groupes, séparés par des lignes, on peut y reconnaitre des dessins d’hommes, d’outils et d’animaux.
Mais là aussi, aucun expert n’a pu expliquer non seulement la finalité, mais aussi l’origine de ce disque qui serait le plus ancien exemple d’imprimerie jamais découvert. Il est maintenant conservé au musée archéologique d’Héraklion, en Crète.
Celui-ci est sans contredit un des plus grands mystères du genre, car on hésite fortement entre le chef-d’œuvre de la cryptologie et… l’arnaque pure et simple !
Découvert en 1912 dans une bibliothèque jésuite à Rome, en Italie, par Wilfried Voynich (d’où le nom du document), ce livre illustré anonyme est rédigé dans une langue et dans une écriture inconnues. Bien que plusieurs spécialistes s’y soient penchés, le contenu de cet ouvrage demeure une énigme : herbier, traité d’alchimie, œuvre ésotérique… nul ne le sait.
Selon une datation au carbone 14, il daterait de 1404-1438 et est aujourd’hui conservé à la bibliothèque de l’université Yale, dans le Connecticut, au nord-est de New York.
Terminons cette fois par un écrivain britannique mondialement connu, auteur d’Oliver Twist, Charles Dickens (1812-1870). Mais que vient faire ce grand romancier dans notre série cryptologique ?
En fait, de son vivant il était également connu pour sa sténographie (système d’écriture employant des signes abréviatifs pour transcrire les éléments de la langue orale aussi rapidement qu’ils sont prononcés) très particulière, qu’il nommait lui-même « l’écriture du diable ». Cette mystérieuse brachygraphie (écriture de mots sous une forme abrégée, comme les abréviations, sigles ou acronymes) était jusqu’alors parfaitement impénétrable, à tel point que les admirateurs de l’auteur de David Copperfield (pas le magicien, hein !) ont mis en place un concours intitulé Dickens Code, invitant chacun à essayer de percer le mystère.
Et c’est quelque 160 ans plus tard qu’un humble informaticien américain, Shane Baggs, a réussi à percer ce mystère, du moins en partie, puisqu’environ 70% d’une lettre a pu être décryptée. Mais que contenait cette fameuse lettre si farouchement codée ? Rien de plus qu’une simple lettre adressée au quotidien Times of London pour exprimer son mécontentement face à une publicité qui avait été rejetée et pour laquelle il demandait une nouvelle promotion d’une publication littéraire. Pourquoi tant de secrets alors ?
Faire une liste de tous les mystères cryptologiques serait beaucoup trop long et aujourd’hui, ce n’est qu’un bref échantillon que nous pouvons vous présenter, en espérant que cela vous donne l’envie et la curiosité de poursuivre les recherches, et peut-être, si le cœur vous en dit, à votre tour, d’essayer de finir des démarches entamées des siècles auparavant pour certains, ou plus récemment pour d’autres.
Quel que soit le lieu, l’époque, la culture ou encore les intentions de leurs auteurs, il ne tient qu’à nous, qu’à vous, d’essayer de contribuer à ces édifices et de terminer ce qui a été commencé. Vous voulez des idées ? Jetez donc un œil au chiffre d’Agapeyeff, de Beale, de Tamam Shud ou de Kryptos. Chauffage de neurones en vue garanti !
Sources et illustrations
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