Approches de l’autonomie professionnelle de l’enseignant
Si la littérature relative à l’autonomie de l’apprenant est vaste
en didactique, celle relevant de l’enseignant est quant à elle
beaucoup moins fournie. C’est un concept à la fois flou et
multiforme qui a fait son émergence dans le champ de la didactique
tardivement, qui dépend à la fois de l’enseignant lui
même en tant qu’individu
avec son identité personnelle, professionnelle
mais aussi du contexte beaucoup
plus large de ce dernier :
des institutions, des familles, des politiques éducatives ainsi que
des politiques d’établissements elles-mêmes.
Tout
d’abord, il y a l’autonomie qui est perçue par un grand nombre comme étant la liberté d’agir, la liberté de ses choix pédagogiques.
Pour d’autres, la définir relèverait à définir les contours de
ce qu’elle n’est pas plutôt que par ce qu’elle pourrait être.
Ainsi, le psychologue belge Polet-Masset
affirme que ce n’est ni
l’individualisme, ni l’indépendance, ni la dépendance. Croire
que ce serait alors le désordre, la liberté ou encore la contrainte
seraient également faux selon
lui. De même, l’autonomie
ce n’est pas le pouvoir absolu ni l’absence d’identité.
L’autonomie de l’enseignant est décrite selon C. Martinez comme celui qui:
- «Accepte la responsabilité de ce qu’il vit, prend ses décisions en fonction de ses critères personnels et fait des choix sur les interventions et les méthodes pédagogiques, qu’il utilise dans la classe ;
- Manifeste un degré d’assurance suffisant dans son rôle dans la classe. Ce point est important parce qu’il touche à la personne, à son identité professionnelle et à ses représentations de lui-même ;
- Est capable de dépasser la confrontation au groupe-classe pour entrer en communication avec les élèves individuellement et adopter un fonctionnement créatif envers les élèves. »
Autonomie
professionnelle sous contrôle…
Lorsqu'on évoque
l’autonomie, beaucoup
sont enclins à parler de liberté, d’indépendance mais est-ce là un leurre?
« Alors
que la rhétorique officielle insiste sur la nécessaire «professionnalisation» et sur la conversion des enseignants au
modèle du praticien réflexif,
on peut se demander si l’on n’assiste pas, au contraire, à une
perte de pouvoir
et d’autonomie des enseignants dans leur pratique quotidienne, ce
qui incline
alors à parler de déprofessionnalisation plutôt que de
professionnalisation. » (Christian Maroy)
L’autonomie
professionnelle de l’enseignant peut sembler comme un paradoxe
quand on les sait placés sous contraintes institutionnelles et sous
le joug de réformes pédagogiques qui les contraignent dans leur
liberté d’exercice et de pratique. Si la professionnalisation de
l’enseignant via la formation est promue par les instances
éducatives comme participant à leur développement professionnel
les conduisant à plus d’autonomie, cette professionnalisation
présente également un côté moins envieux. En effet, elle est
perçue chez certains praticiens comme « déprofessionnalisante ».
Cette forme de professionnalisation réduit la liberté
pour l’enseignant de se former quand il le souhaite et sur les
choix à faire quant aux objets de connaissances et compétences à
acquérir. Si l’incitation à adopter une démarche de praticien
semble lui conférer davantage d’autonomie à l’enseignant,
l’injonction à des pratiques prédéterminées basées sur des
démarches qui se veulent de plus en plus socioconstructivistes de
l’apprentissage, les modes d’évaluations imposés contrecarrent
la liberté pédagogique de ce dernier selon C. Mauroy.
De
plus, l’obligation de résultats via les programmes de réussite
pour tous est une couche de pression supplémentaire que souligne Christian Mauroy dans son analyse . Par ailleurs, ils doivent faire
face à « l’ingérence » parentale dans les conseils de
classe , ce qui a pour effet de remettre en question leurs
compétences professionnelles.
Mieux au niveau supérieur ?
Une
liberté qui semble davantage prendre son envol dans le supérieur où l’enseignant n’est plus sous la pression d’inspections
académiques contrairement au primaire et au secondaire mais est-ce
pour autant suffisant? Pas si sûr.
En effet, l’incitation à
recourir à des approches pédagogiques spécifiques réduit
également la marge d’action de l’enseignant dans le choix de ses
pratiques. On peut citer par exemple l'approches par compétences qui restreint également la liberté de choix stratégiques en matière de pratiques, ce qui est contraire à la liberté pédagogique.
Il
en est de même pour l’enseignant dans certains systèmes éducatifs
dits du « spoon feeding » caractérisés par la pédagogie
du « rendement » dans lesquels l’apprenant n’est
qu’une tête bonne à remplir et où l’enseignant n’a toujours
pas quitté son piédestal de magistral détenteur du savoir, peu
libre dans ses choix stratégiques. Alors l’autonomie, est-ce pour
autant un leurre ?
Les composantes de l’autonomie professionnelle de l'enseignant
Pour N. Monnier & N. Yassine-Diab, l’autonomie n’est pas un leurre ; autrement dit elle est bien présente. Il en existerait plusieurs formes.
Trois
visions de l’autonomie professionnelle de l’enseignant dans l'enseignement supérieur français ont été dégagées
par Monnier et Yassine-Diab dans une étude menée
auprès d’enseignants de langue. L’étude fait état
d’un taux de
- 54% d’une vision de l’autonomie professionnelle
centrée sur l’enseignant contre
- 33% sur l’apprenant et
- 13% pour
une approche mixte.
Elles
s’associeraient à l’adaptation, aux contraintes, à
l’investissement et… au plaisir.
Adaptation
vis-à-vis des étudiants, à leurs besoins en vue de les préparer
au mieux à leur insertion professionnelle, à leurs rythmes et
niveau mais aussi être libre d’adapter son enseignement aux
caractéristiques du groupe.
L’autonomie serait également liée à
l’investissement : pouvoir s’investir dans des projets et
dans un degré voulu.
Elle renverrait aussi au plaisir, plaisir
d’enseigner lié à la concrétisation d’un rêve
d’enfant,l’enseignement fait partie de leur ADN pour certains, de
leur identité/ La notion de passion est également présente.
L’interaction avec les étudiants, les collègues stimule, émule
et incite au changement.
Enfin,
l’autonomie est aussi pour les enseignants mise en péril par des
contraintes liées à une dégradation des conditions de travail, un
manque de motivation des étudiants, des effectifs larges ou un
public hétérogène. De même, des contraintes humaines, matérielles
ou encore administratives agissent en défaveur de l’autonomie des
répondants de l’étude.
Par ailleurs, l'étude a conduit à la définition des composantes de l’autonomie professionnelle de l’enseignant. Ces composantes s'articulent au cœur de trois axes que sont le professionnalisme, la professionnalité ainsi que les savoirs pédagogiques et didactiques.
Pouvoir d’agir ou pouvoir en termes de compétences? Les deux, d’après les résultats de l’étude. Quant aux savoirs et à l’expertise, nul ne serait agir de manière autonome sans maîtriser l’essence même de la discipline enseignée.
Approches
de l’innovation éducative
« Une
innovation est une amélioration mesurable délibérée, durable et
peu susceptible de se produire fréquemment »(Huberman)
Elle
porte en elle la créativité, l’originalité (Cros) et se présente
avec son lot d’idées nouvelles, d’expérimentations, de
réformes, de changement, d’amélioration.
De
manière générale, l’innovation porte à la fois sur des
processus, des services, des programmes et des partenariats. En
éducation une intervention innovante doit résulter dans
l’amélioration des apprentissages, aboutir à plus d’équité.
Elle doit aussi contribuer à apporter des solutions aux problèmes
simples ainsi que d’être de la même ampleur que le problème
qu’elle tente de résoudre (UNICEF).
L’innovation
en éducation a été abordée par plusieurs chercheurs qui en ont
défini les attributs.
- Tout d’abord, elle renvoie au « nouveau »
(Cros), au renouveau par l’introduction d’une pratique
« empruntée » à d’autres champs d’activité.
- Certains parlent de « transfert » de pratique. Comme le
rappellent M. E. Lacroix & P. Potvin , en éducation, plusieurs
termes renvoient à l’innovation : on parle d’innovation
pédagogique, d’innovation en éducation, d’innovation scolaire
ou tout simplement d’innovation en formation. Elle part d’une
intention sur des constats d’insuffisances de pratiques, d’une
situation ou encore d’inadaptation et a pour but une amélioration
relative aux objectifs visés à travers un processus de changement
opérant sur une situation, une méthode ou encore un fonctionnement
(Cros).
Qui
dit innovation, dit forcément changement ou modification au niveau
de la pratique ; il est alors aussi question de pratique
innovante.
Toutefois,
innover pour innover n’a rien d’innovant en soi ni de
constructif car, soulignons-le, la pratique innovante en éducation
doit résulter à la réussite des apprenants et à l’amélioration
des résultats de ces derniers. L’innovation fait partie de son
processus de développement professionnel (F. Muller).
L’innovation ne résulte pas
nécessairement d’un quelconque recours aux technologies mais
puisque les TIC sont omniprésents dans notre vie de tous les jours
et en éducation, l’innovation fait souvent recours à des outils,
des méthodes ou des pratiques requérant de manière partielle,
parcellaire ou intégrale les technologies.
L’enseignant
innovant n’est donc pas forcément celui
qui adopte des pratiquées liées aux TIC mais bien celui qui apprend
et remet en question ses pratiques et qui adopte une attitude
réflexive par rapport à ses pratiques . Un
enseignant qui apprend est un élève qui réussit (F. Muller).
Innover pour améliorer la qualité et l’efficacité de l’éducation
c’est, selon François Muller :
s’engager
, en identifiant des
déclencheurs, en formalisant sa démarche, en introduisant un
élément nouveau dans un contexte structuré
analyser
, en partageant ses analyses pour faire évoluer les représentations
ou en étayant son analyse en vue de fonder sa démarche, en
variant les outils et méthodes d’analyses
réguler,
avec des petits pas, en régulant, en ajustant, en reconnaissant les
« petits progrès »
évaluer,
en se dotant d’une ingénierie d’évaluation, en centrant les
évaluations sur les acquis et en complétant l’évaluation par
une enquête sur les effets
s’entourer,
en investissant dans le développement professionnel, en développant
un réseau ou encore en accompagnant ou faisant accompagner la
démarche.
Concernant
les
pratiques
innovantes en
éducation,
le réseau d’information sur la réussite éducative (RIRE)
en distingue divers types selon les acteurs (enseignants, personnel
,administrateur ou un établissement). Chez l’enseignant, les
pratiques innovantes renvoient aux pratiques d’enseignement ,
également
appelées pratiques
enseignantes , aux
pratiques pédagogiques ainsi qu’aux pratiques didactiques
innovantes.
Facteurs
décisionnels influençant l’innovation chez l’enseignant
autonome
Sur
la question de la créativité et de l’innovation, l’on pourrait
alors se demander ce que sont les facteurs décisifs chez les
enseignants autonomes influençant l’innovation pédagogique.
L’hypothèse
émise par
Androniki Charitonidou selon
laquelle l’enseignant autonome est plus enclin à innover sa
pratique a été confirmée par les résultats de l’étude. L’étude
menée auprès d’enseignants grecs de langue du supérieur avait
pour objet de recherche l’autonomie
des enseignants et
visait à déterminer les
éléments caractérisant
l’enseignant autonome et comment ils influent sur la décision de
la mise en œuvre d’une innovation pédagogique .
L’autonomie de l’enseignant est décrite selon C. Martinez comme celui qui :
- «Accepte la responsabilité de ce qu’il vit, prend ses décisions en fonction de ses critères personnels et fait des choix sur les interventions et les méthodes pédagogiques, qu’il utilise dans la classe ;
- Manifeste un degré d’assurance suffisant dans son rôle dans la classe. Ce point est important parce qu’il touche à la personne, à son identité professionnelle et à ses représentations de lui-même ;
- Est capable de dépasser la confrontation au groupe-classe pour entrer en communication avec les élèves individuellement et adopter un fonctionnement créatif envers les élèves. »
C'est sur la base de cette définition de Martinez qu'A. Charitonidou et G. Loannitou ont mené leur étude ayant comme point focal les trois déterminants énoncés au tout début, c'est-à-dire l’acceptation, l’assurance ainsi que le dépassement de la confrontation au groupe-classe. Les conclusions de leur étude ont abouti à mettre en exergue les facteurs suivants:
les
représentations de soi-même : être capables
les représentations de l’innovation : riche
les relations entre les enseignants et leurs classes : élèves intéressés
les
valeurs : citoyenneté, découverte de l’autre, reprendre confiance
Par
ailleurs, les auteures ont également souligné les raisons relevées dans les discours d’enseignants et qui ne les incitaient pas à innover:
les
représentations de l’innovation : difficile
les
représentations de son groupe : besoin de maîtriser sa matière,
âge
les
représentations de soi-même : manque de confiance
les
sentiments : peur
les
moyens : la formation inadaptée, le matériel pédagogique non
fourni
L’auteur
conclut son étude en émettant les recommandations suivantes :
« pour innover l’enseignant doit être capable de faire
preuve d’autonomie et pour cela, il doit développer des
compétences ».
Autonomie
professionnelle, motivation et intégration des TIC
Le
développement professionnel continu a déjà été fait l’objet de
nombreuses études. Lorsque ce développement a pour contexte
l’intégration des TIC, se pose alors la question de la motivation
chez l’enseignant. Quels sont donc les facteurs de motivation chez
ce dernier lorsqu’il souhaite intégrer les TIC dans ses pratiques.
La possibilité de développement professionnel, les politiques
éducatives ainsi que l’organisation du travail enseignant sont les
trois facteurs déterminants dans l’utilisation des TIC par les
enseignants (Karsenti & al.), ce qui forcément implique un lien
direct avec la compétence professionnelle à intégrer ces mêmes
TIC.
Les composantes qui sous-tendent cette compétence renvoient
ainsi à l’exercice de l’esprit critique, l’aptitude à évaluer
le potentiel des outils numériques , à utiliser ces outils ainsi
que d’être capables à utiliser de manière efficace les TIC dans
une optique de recherche, de traitement de l’information, d’usage
des réseaux,etc.
Enfin,
ces enseignants doivent être en mesure d’aider les apprenants à
s’approprier les TIC (Karsenti & al.).
Derrière
cette compétence professionnelle à intégrer les TIC, il y a bien
évidemment la motivation des enseignants dans le développement
professionnel liée aux TIC déjà mis en évidence par de nombreuses
recherches. Les multiples réformes curriculaires ont pour
inconvénient de ne pas suffisamment prendre en compte l’engagement
et la motivation des enseignants (Fullan) alors que celles-ci sont
centrales dans son développement professionnel. Le développement
professionnel vise à professionnaliser l’enseignant, lui conférant
le statut de professionnel qui construit de manière continue son
savoir en toute autonomie afin de maîtriser ses interventions
pédagogiques.
Motivation à continuer
Dans
une étude sur les déterminants de la motivation des enseignants
dans le développement professionnel continu en contexte TIC, basée
sur la théorie de l’autodétermination (Deci & Ryan) et
complétée par le Modèle de l’Acceptation des Technologies (TAM),
T. Karsenti et A. Rasmy ont mis en évidence quatre sources principales de
motivation que sont :
le
sentiment de compétence
le
sentiment d’autonomie
le
sentiment d’appartenance sociale
la
pertinence des activités d’apprentissage
Ces
quatre déterminants conduisent à la satisfaction des besoins
psychologiques fondamentaux, motrice de la motivation dans le
développement professionnel. Parmi ces déterminants, le sentiment
d’autonomie est le plus significatif pour expliquer les
comportements humains. Le sentiment d’autonomie a été étudié
ici sous l’angle de la responsabilité de l’enseignant, des choix
opérés au niveau des activités d’apprentissage , la
participation à l’élaboration d’activités, à la possibilité
de donner leurs avis sur les contenus de formation ainsi que des
décisions par rapport à la démarche de la formation
professionnelle.
L’étude fait ressortir une faible satisfaction
par rapport au sentiment d’autonomie. Or ce sentiment constitue une
importance majeure de motivation dans l’apprentissage chez les
adultes selon la théorie de l’auto-détermination, ce qui, d’après
les dires de l’auteur de l’étude, s’avère « inquiétant ».
L’auteur
souligne par ailleurs que « l’enseignant qui s’engage dans
un processus de développement professionnel, doit identifier les
composantes de cette pratique ainsi que les valeurs qui la
constituent. »
L'autonomie, précurseur de l'innovation
Au
vu des éléments présentés plus haut, et considérant les
caractéristiques de l’innovation qui
présente en elle les graines de la créativité, de
l’adaptation et du
changement, d’idées
nouvelles, d’expérimentations, l’on
peut déduire de ces données que
pour innover, le besoin
d’autonomie doit avant tout
être satisfait chez l’enseignant.
« Développer
son autonomie professionnelle revient donc bien à développer une
multitude de compétences qui participent à son élaboration. »
C’est
en tout cas ce qu’affirme
Nolwena Monnier
et
Nadia Yassine-Diab
à
travers les différentes composantes présentées dans leur étude et
qui composent l’autonomie professionnelle de l’enseignant que
sont les
pouvoirs et liberté, les savoirs et l’expertise, la créativité
et l’
innovation, la lucidité
et l’analyse,
l’adaptation
et le changement,
la collaboration
et la réflexion
et pour terminer la
réflexion éthique.
En
faisant un croisement avec les composantes de l’autonomie
professionnelle de l’enseignant définies par N. Monnier et N.
Yassine-Diab, l’on peut s’apercevoir qu’elles rejoignent les
composantes de l’innovation chez Cros que sont les capacités de
pensée créative , la motivation et l’expertise.
Décider
d’une pratique innovante relève bien d’un certain degré
d’autonomie mais l’innovation n’est pas le fait d’un individu
isolé. Elle s’inscrit dans un cercle plus large, celui du
collectif avec lequel elle entre en interaction. En somme, tout comme
l’autonomie ne peut se développer dans un cadre trop restrictif et
réglementé laissant peu de marge de manœuvre à l’enseignant,
l’innovation en éducation notamment celle initiée et mise en
œuvre par l’enseignant ne peut quant à elle émerger sur un
terrain trop aride. Autrement dit, l’on peut semer la graine de
l’innovation mais celle-ci ne germera que si les conditions
externes sont favorables...
Illustration : Adobe Stock par Worawut
Références
L’autonomiedes enseignants : quels éléments caractérisent l’enseignantautonome et comment ils influent sur la décision de la mise en œuvred’une innovation pédagogique ? (Androniki Charitonidou &
Gina Loannitou)
https://gerflint.fr/Base/France9/androniki.pdf
Quelleautonomie professionnelle pour les enseignants ? Le cas de laCommunauté française de Belgique (Christian Maroy)
https://www.researchgate.net/publication/272436649_Quelle_autonomie_professionnelle_pour_les_enseignants
L’autonomieprofessionnelle des enseignants dans l’enseignement supérieurfrançais: fiction ou réalité? (Nolwena MONNIER & Nadia
YASSINE-DIAB)
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01235438/file/autonomie%20professionnelle%20des%20enseignants%20-%20EDL%2022.pdf
Educationet innovation (UNICEF)
https://www.unicef.org/french/education/bege_73537.html
Les
pratiques innovantes en éducation (M.E. Lacroix & P. Potvin)
http://rire.ctreq.qc.ca/les-pratiques-innovantes-en-education-version-integrale/
http://www.karsenti.ca/livre_rifeff_2016.pdf
Les déterminants de la motivation des enseignants en contexte de développement professionnel continu lié à l’intégration des technologies (Aziz Rasmy et Thierry Karsenti)
https://www.erudit.org/fr/revues/ritpu/2016-v13-n1-ritpu02924/1038875ar.pdf
Facteurs influençant l’utilisation des technologies de l’information et de la communication chez les stagiaires en enseignement du secondaire –( S. Villeneuve, T. Karsenti, S. Collin) par P.
Lenormand
https://eformation.hypotheses.org/575
La carte de l'innovation (François Muller)
https://methodal.net/IMG/png/1-5.png?1490782739
Le
développement professionnel, c’est… (F. Muller)
https://www.youtube.com/watch?v=ETf8gUOSjdE
https://www.agreenium.fr/sites/default/files/linnovation_en_pedagogie_et_les_modeles_dapprentissage_f.cros_002.pdf
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